En 2001 il avait
promis qu’avec lui la fréquentation des Thermes repasserait au dessus de la
barre des 40.000 curistes annuels et que ceux-ci redeviendraient le fleuron de
l’activité locale.
Ci-contre: extrait du bilan électoral de D. Dord en 2002
Depuis il a bradé les Thermes à une société privée et la
fréquentation a dégringolé pour stagner péniblement à 26.000 curistes quinze années
plus tard. Mais c’est pas d'sa faute !
En 2001, il avait promis qu’un nouveau centre de balnéothérapie et
un institut de recherche en cosmétiques s’implanteraient sur le site du Bois
Vidal pour créer plus de 160 emplois. Et que si cela ne se faisait pas la Ville
garderait le terrain.
Ci-contre: extrait de la délibération de décembre 2001
Depuis rien de concret ne s’est jamais fait sur ce site ce qui ne l’a pas empêché de renier sa parole et de vendre le terrain en 2006 pour une bouchée de pain à une de ses connaissances qui n’avait aucun lien avec la balnéo ou les cosmétiques. Mais c’est pas d'sa faute.
A maintes reprises, il avait promis qu’il ne toucherait pas au Camping municipal
du Sierroz tant qu’il n’y aurait pas une autre solution pérenne de
remplacement. Il a fait des tas de promesses partout pour trouver un autre
emplacement (Mémard, Cotefort ou encore Pugny Châtenod) promesses qui n’ont
jamais été au bout. Ce qui ne l’a pas empêché d’amputer le camping du Sierroz
de plus d’un tiers de sa surface après avoir abattu des centaines d’arbres.
2005: massacre à la tronçonneuse au Camping
Mais c’est pas d'sa faute.
Il avait promis de rénover le quartier de Lafin-Sierroz
en respectant et en consultants les habitants. Mais ces derniers n'y ont vu que du béton, du béton et encore
du béton. Et l’on se demande à quoi ont bien pu servir les 100 millions d’euros
engloutis dans cette affaire puisque les constructions sont financées par des
sociétés de HLM avec des emprunts sur 20 ou 25 ans remboursés par les loyers. Et en plus, il impose aux
futurs habitants, sous leurs fenêtres et balcons, ce que lui ne supporterait pas à 50 mètres de son château de
Saint-Inn, comme ces poubelles malodorantes autour desquelles s'amassent déjà des déchets.
A 3,5 mètres des balcons et fenêtres, les poubelles!
Mais c’est pas d'sa faute.
Il avait promis que, contrairement à ses prédécesseurs,
il ne bétonnerait pas les bords du lac et il avait baptisé une percée
« Allée Promenade des Bords du Lac » qu’il avait même inaugurée en
vélo.
On aimerait bien le revoir faire le mariole à vélo un dimanche d'été sur l'Allée dite promenade
Mais depuis cette allée est devenue l’un des lieux les plus
concentrationnaires de la ville, quasiment inabordable dès les beaux jours
tellement elle est envahie de voitures et sur laquelle les vélos ne circulent
qu’à leurs risques et périls.
Mais c’est pas d'sa faute !
Il avait promis en 2005 de transformer une simple
autorisation d’occupation des anciens Thermes nationaux en un bail commercial
avec un loyer à la clé. C'est ce qu'il avait affirmé lors de la signature officielle de la convention avec la famille Peyrefitte:
Mais depuis dix ans cette société privée lyonnaise prospère en ces lieux en versant une redevance à peine symbolique de 85 cents le mètre carré par mois et depuis il ne sait plus comment faire pour régulariser une situation totalement illégale qui, de surcroît, retarde la mise en route d’un projet de rénovation de ces bâtiments dont il promet la réalisation depuis maintenant 10 ans. Mais c’est pas d'sa faute !
Il avait promis en 2002 qu’il remettrait de l’ordre dans
le service de distribution d’eau potable, en réduisant les fuites et en
changeant les conduites en plomb, tout cela sans léser les consommateurs ni
augmenter les coûts. Mais en 2016 les fuites dans le réseau sont toujours de
40%, il existe toujours des conduites en plomb, quant à la taxe de 14 cents par
mètre cube qu’il a créée en 2004 (payée par tous les consommateurs) elle est
passée à 54 cents en 2016 soit 300% d’augmentation. Si bien que l’eau que payent
les Aixois est deux fois ou trois fois plus chère que dans des communes
environnantes au point qu’il en est réduit à vouloir, à travers la CALB,
« mutualiser » la distribution d’eau pour faire payer aux autres ses
nombreuses erreurs à Aix.
Bientôt toutes les communes paieront l'eau au prix (fort) aixois!
Mais c’est pas d'sa faute !
Il avait promis qu’il se consacrerait essentiellement aux
affaires locales mais en 2010 il a accepté de devenir le trésorier national de
l’UMP. A ce poste il a cautionné le paiement de près de 28 millions d’euros de factures
dont la justice se demande si elles n’ont pas servi à d’autres fins que la vie
d’un parti politique. En d’autres mots : des fausses factures ! Et
quand on lui demande pourquoi il n’a rien dit, il répond qu’il n'a rien vu et qu'on a dû imiter sa
signature.
D.DORD: "J'ai pas vu passer 28 millions d'euros!"
Mais c’est pas d'sa faute !
Il avait promis que chaque euro dépensé serait utile à la
ville ou à l’agglomération. Mais il a fait racheter pour 1,2 million d’euros un
restaurant en ruine, à 15 kilomètres du centre, aux fins fonds de Saint Germain
la Chambotte, un bien estimé quelques années plus tôt à 200.000 euros. Avec les
travaux de remise en état, l’opération est finalement revenue à 3 millions
d’euros, payés par les contribuables, et ça ne rapporte rien à la communauté
aixoise. Dans le même temps, en tant que président de la CALB, il a eu
l’occasion de préempter le château de Bonport pour moins de 300.000 euros et de
réhabiliter pour finalement moins de deux millions d’euros ce haut lieu du
patrimoine local qui marque l’entrée de notre agglomération. Mais il a préféré
laisser partir ce patrimoine dans les mains d’un propriétaire privé qu’il connaît
bien. Lequel propriétaire privé (qui a d’autres projets plus actuels sur les
bords du lac avec le député-maire) n’a toujours pas commencé les travaux dans
le château, malgré un permis de construire accordé voici bientôt deux ans.
A l'entrée sud d'Aix les Bains, une ruine depuis 8 ans.
Et
depuis 8 ans, ce château en ruine est la verrue qui crie aux visiteurs :
bienvenue dans l’agglomération Grand Lac, le pays de l’Absurde. Mais, bien sûr,
c’est pas d'sa faute !
En fait, c'est simple: rien n’est jamais de sa faute !
Mais, quand on y réfléchit, il n'a pas tout à fait tort. Après tout, s'il peut se moquer ainsi de ses promesses, c'est bien parce que les électeurs le réélisent régulièrement depuis 15 ans! Et ça, c'est sûr, c'est pas d'sa faute!
(On aura l’occasion de revenir plus en détails sur ces petits mensonges, et sur bien d’autres, aux grosses conséquences.)