Quand un
correspondant m’a adressé la copie d’un article du daubé de ce samedi 5 novembre,
j’ai d’abord cru à un gag. Un mauvais gag. Puis je me suis fait communiquer la
page entière et j’ai constaté que mon correspondant n’était pas un mauvais
plaisant, le daubé avait effectivement osé cela :
Une marche
(blanche ?) pour un cheval mort ! Difficile de tomber plus bas dans
l’indécence. Que les propriétaires de l’animal se soient laissés emporter par
leur chagrin, soit. Mais qu’un quotidien (subventionné par nos sous comme
dirait notre ami BF) ait osé relayer cet appel, ça dépasse tout.
Quand les
bornes sont franchies il n’y a plus de limite, disait l’humoriste. Avec le
daubé on voulait encore croire qu’il y avait une limite, celle de la décence.
Même plus. Appeler les citoyens à faire une marche pour la mort d’un équidé,
alors que de par le monde il y a des enfants, des femmes, des hommes qui
meurent dans des conditions atroces et dans l’indifférence générale, c’est tellement
grotesque qu’il vaut mieux prendre le parti d’en rire.
Tel Richard
III s’écriant « Mon royaume pour un cheval », le daubé vient de céder le peu de crédibilité que je lui accordais encore, contre un canasson.
C’est la mort du p’tit cheval.
Au fait, le
daubé n’a pas précisé si la marche pour le cheval se ferait au pas ou au galop.
Trot c’est trot, peut-être.
Et henni soit qui mal y pense !
Opticon