Du « village » de Saint Simond à Savoie-Technolac : disparition irrémédiable des espaces verts et agricoles... !

détruits par l’appât du gain et le gaspillage de riches terres arables !

Que ce soit les  habitants de Saint Simond ou certains scientifiques de Technolac, tous pestent contre le bétonnage à outrance validé par les autorités, sans tenir compte des patrimoines paysager, naturel et agricole.

De vives protestations continuent à se faire entendre dans le «  village » aixois de Saint Simond contre le laisser-faire des autorités qui cherchent à faire porter la responsabilité de cette urbanisation exagérée affectant le caractère villageois du quartier, augmentant les nuisances dues à une circulation accrue et les problèmes de stationnement, ... à la loi ALUR !!! 



Le député-maire, sous la pression de ses administrés en colère, a récemment mis en place avec la CALB, un coefficient d’emprise au sol (C.E.S). La faculté d’avoir recours à ce coefficient ,limitant sérieusement la possibilité de construire, existait pourtant déjà avant la loi ALUR de 2014 et n'avait pas été supprimée par cette loi, toujours en vigueur aujourd’hui. Ce strict coefficient a seulement été mis en œuvre dans le PLU, à partir du 8 décembre 2016, après que les permis de construire les ensembles immobiliers eurent été accordés…

L’argument utilisé de la suppression du coefficient d’occupation des sols (COS ) par la loi ALUR, pour expliquer l’urbanisation intensive qui détruit peu à peu le cadre de vie «  villageois » de Saint Simond ne tient donc pas ! Le coefficient d’emprise au sol, mais aussi d’autres critères comme la hauteur ou l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives ou au domaine public, permettaient déjà de réguler la dimension des projets immobiliers ; mais cela les promoteurs  n’en voulaient peut-être pas… !

A Technolac aussi… !

La disparition programmée d’hectares de terre arable, une des plus riches qui soit en Savoie pour l’agriculture, met en colère certains scientifiques et agriculteurs, connaissant bien ce vaste secteur de Technolac.

Là où les pelleteuses et bulldozers font disparaître à tout jamais ces champs agricoles encore cultivés il y a peu, commencent à apparaître des bâtiments en béton, de vastes espaces neutralisés pour la détente et des routes en tout venant attendant que soient déroulés les rubans noirs de goudron.

                                                                            

Nombreuses sont les personnes à dénoncer, dans des cercles privés, ce gaspillage irréversible d’un patrimoine naturel inestimable, une riche terre limoneuse issue de dépôts alluviaux lentement effectués, au fil des millénaires, par le patient travail de Dame Nature.

L’extension de Technolac sur ces riches terres agricoles est prévue jusqu’en limite de Voglans… !