Dord veut une loi contre les fausses nouvelles ! Ce type ose tout.

Forfaiture et déni de démocratie. Comment peut-on tomber si bas?



Quand les petits élus locaux font rafler par de mystérieux acheteurs tous les exemplaires d’un hebdo satirique.
C’était l’ouverture de la chasse au ‘’Canard’’  après la nomination du meilleur gestionnaire comme trésorier de l’UMP.
Un ‘’Canard’’, indépendant de la publicité. Il est sévère parfois, cruel même, satirique et souvent drôle. Même de Gaulle le lisait sans vomir dessus comme il le faisait pour beaucoup d’autres.
Alors que D. Dord venait d’être nommé trésorier de l’UMP le ‘’volatile’’ a voulu connaître le nouvel arrivant. Et ce qu’ils ont trouvé n’a pas manqué de les faire rire tant c’était grotesque. Ils ont voulu en faire profiter les français, avec leurs titres et leur humour satirique habituel, laissant aux lecteurs le soin d’y croire ou non. Le personnage leur paraissant plus ridicule que dangereux.
Quelques exemples parus à l’époque :

     
Rien que des titres accrocheurs propres à ce ‘’Canard’’ satirique souvent provocateur par vocation. Rien à voir avec la presse invertébrée rampante.
 
Puis, est paru un article plus sévère sur notre personnage, dont on pouvait douter de sa véracité. En effet l’ancien collaborateur qui se permettait de tels propos sur Dord, n’est pas cité ! Tout ce que ces gens peuvent penser les uns des autres n’a aux yeux des citoyens aucun intérêt. Sa déclaration peut donc être considérée comme la basse vengeance d’un sous-fifre ou d’un politicard jaloux.

Ce qui n’était qu’un article parmi tant d’autres a provoqué une réaction qui pour le coup n’a pas manqué d’attirer l’attention sur le politicien en question.
   
Dès l’ouverture des bureaux de vente de l’odieux ‘’volatile’’, de mystérieux acheteurs ont ‘’raflé’’ par paquets entiers les exemplaires de celui-ci. A partir de là, on se demande dans quel pays on vit.

A un article plus comique que méchant, l’élu mis en cause a choisi la pire des réponses !
1- Il aurait pu ne rien faire. Le ‘’Canard’’ ne se vend à Aix qu’à environ 500 exemplaires. Du fait de la rafle, les ventes ont doublées ! Ce qui serait resté très discret est donc devenu connu du grand public !
2- Il aurait pu répondre de façon ironique et dans le même ton que le ‘’Canard’’. Il aurait pu sortir quelques blagues sur des ‘’fausses nouvelles’’ connues et reconnues parues dans le ‘’Canard’’. Ridiculiser celui qui l’a insulté en sortant quelques frasques que celui-ci aurait pu commettre. Etc… et tant d’autres choses qui auraient mis les rieurs de son côté.
Le rire étant le propre de l’homme, il en serait sorti grandi. Encore faut-il avoir l’étoffe d’un homme politique d’envergure.

 Non ! Rien de tout ceci ! Dès potron minet des sbires (Que l’on n’espère pas fonctionnaires municipaux payés par les contribuables) ont acheté dans toute la ville tout ce qui pouvait être à la vente au public !
Comment peut-on appeler ça ? De la censure ? De la connerie pure et simple ? Digne d’une république bananière ? De la stupide bassesse ? Comment penser que ce genre d’affaire ne s’ébruiterait pas ?
Comment peut-on en arriver à un tel abaissement ?

Pourquoi reparler aujourd’hui d’une telle pantalonnade?
Parce qu’il faut savoir entre quelles mains sont notre ville et Grand Lac. Il faut bien connaitre qui sont les individus qui se sont distribué tous les pouvoirs. Il faut savoir quels sont les véritables personnages que la presse officielle nous présente toujours sous leurs meilleurs profils. Il faut voir leurs vrais visages !
Celui qui ose dire à un opposant ‘’C’est moi le maire, je fais ce que je veux ! ‘’ s’affuble d’une qualité qu’il n’a pas ! Il n'est que l'employé provisoire des contribuables qui le paient.

Pourquoi ?
Pourquoi toute parole libre parait à ces gens critique et séditieuse ?
Pourquoi n’avons-nous plus que le choix entre des gens qui ne sont capables de rien et ceux qui sont capables de tout ?
A Aix les Bains, il ne faut jamais désespérer puisque tout finit bien par s’aggraver.

Citons Lamartine ''qui s'alarmait de voir nos hommes politiques devenus des bornes immobiles, assis à l'endroit même où la Providence les avait placés sans autre ambition que de se maintenir dans leur poste.''

BF