Le gouffre des finances publiques: l’échec de la démocratie représentative.

L’exemple suisse et son excédent budgétaire.



C’est la fin de la langue de bois en politique !
Enfin, ils parlent vrai !
Enfin, ils disent la vérité !
Enfin ils osent dire ce que pensent les citoyens de leurs ‘’élites’’ politiques !
Ils se traitent entre eux de ‘’grosse merde’’ !
  
Quand tout un pays ne supporte plus ce système politique d'intrus!

Tableau d’honneur du donneur de leçons ! Dette UMP.
 
Aix les Bains est en passe de devenir la ville la plus labellisée de France ! Avec les ‘’affaires’’ des anciens thermes, du Bois Vidal, des Bouygues et autre SAS qui se compliquent de jours en jours, Aix les Bains ne va pas tarder à obtenir le label : « Aix les Bains, ville du bonheur pour les cabinets d'avocats »

En Suisse : les comptes 2017 se soldent par un bénéfice de 4,8 milliards d’euros !
Rappel : la Suisse est opposée à l’intégration européenne, à l’euro, à l’immigration incontrôlée et au politiquement correct ! (Comme une majorité de français.) N’y aurait-il pas un rapport ?
Le chef du Département Fédéral des Finances est fils d’agriculteur ‘’et n’a’’ (ENA) qu’un diplôme de comptable. (On est très loin de nos grandes écoles qui ne fabriquent plus que des crétins prétentieux.)
La Suisse n’évoque jamais un déficit sous la barre des 3% ou même des 1% ! La règle est de ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne !
En 2015 : le bénéfice était de 2,3 milliards de francs (Suisses) et en 2016 ‘’que’’ de 800 millions !
Que font-ils de cet argent ? Ils ont décidé de se constituer une provision exceptionnelle de 2 milliards de francs suisses.
Les prévisionnistes tablent sur une croissance de 2,3% en 2018 .
Que l’on sache, les suisses vivent plutôt bien et ne sont pas écrabouillés par les taxes et les impôts. Alors ?

Mais leur grand argentier a un gros défaut, il est ‘’classé’’ à ‘’droite’’ par la presse ! (Une vraie droite, pas une fausse droite comme dans notre pays.) Alors la presse, comme chez nous, se déchaîne ! Rendez-vous compte ‘’il ne maîtrise pas ses finances’’ ! En fait il ne prévoyait pas autant de bénéfice. (Il est à noter que, comme chez nous, le canton le plus vert-gaucho-bobo-vélo-Audi Q7-Mercedes AMG, est le canton de Vaud, le plus riche de Suisse !)
A noter, contrairement à la France, tous les partis politiques sont représentés au sein du gouvernement fédéral de Berne.
Alors ? Il en dit quoi, notre ex député, mais toujours maire-président ? La dette aixoise qui ne diminue pas, malgré la vente du patrimoine, ‘’C’est pas d’sa faute !’’ . C’est l’Etat qui diminue les dotations ! (Qui ne sont que notre argent.)

La démocratie représentative aixoise: des ‘’gérants’’ irresponsables !
. La préférence pour l’immédiat.
Seuls les propriétaires (des biens collectifs, en opposition au terme : gérants) et pères de famille sont prêts à investir à long terme. Les ‘’gérants’’ non propriétaires veulent gagner le maximum à court terme en raison de leur statut ‘’instable’’ de gérant. (Statut qu’ils ont rendu ‘’stable’’ en faisant la loi et leurs réseaux.). Nous ne sommes même plus en régime capitaliste, car ce ne sont pas des ‘’propriétaires’’ mais des ‘’managers’’ qui dirigent et prennent les décisions.
.  Démocratie directe en gestion des finances publiques.
Les outils de la démocratie directe, le référendum financier, le référendum veto, voire l’initiative populaire, permettent de réduire le niveau des impôts et des dépenses de 30% et le niveau des dettes publiques de 50% ! (Etudes sur de longues périodes en suisse et aux USA) . En régime parlementaire pur, les politiciens ont intérêt à faire des cadeaux pour s’assurer un électorat.
.  Le référendum financier.
Arme redoutable au niveau municipal et régional pour lutter contre les dérives. En Suisse, les dépenses récurrentes et les dépenses publiques très fortes sont soumises à des référendums obligatoires ! Tout ce qui est palais des congrès, tours en centre ville, centres commerciaux géants et autres bétonnages, etc… est soumis au bon vouloir des citoyens. De même l’endettement est soumis à référendum. L’initiative populaire a permis de réduire les impôts pour obliger les pouvoirs publics à réduire les dépenses. Les citoyens jouent avec leur argent, les politiciens professionnels avec l’argent des autres.
Elle en dit quoi, notre équipe municipale ? Rien, « C’est pas d’leur faute !’’ 

A l’attention de notre maire, pour qui la notion de référendum et de démocratie reste très vague.
Savez-vous que la Suisse s’appelle officiellement, en allemand, «Schweizerische Eidgenossensschaft » , que l’on traduit, à tort, par « Confédération suisse ».
L’expression veut dire mot à mot : « Association de copropriétaires unis par un serment de se défendre en commun. » On est très loin de l’Etat abscons (comme la lune) des Jacobins aixois.

BF