Une des origines du mal.
Les diplômes du maire-président :
DECS : Diplôme d’Etudes Comptables Supérieures.
DESS : Diplôme d’Etude Supérieure Spécialisée.
ISA ( devenu MBA d’HEC) : Institut Supérieur des
‘’Affaires’’.
Les affairistes sont là pour faire des ‘’affaires’’. Reste
à bien définir le mot ‘’affaires’’.
Les fabriques de bras cassés qui ruinent ce pays.
Une ‘’journaliste’’, une vraie, est allée fouiller un peu
dans la presse étrangère. On y trouve des petites perles qui prouvent,
qu’encore aujourd’hui, il existe des journalistes qui font leur métier et qui
ne se contentent pas de reprendre les dépêches de l’AFP ou les communiqués officiels
du petit politicard local.
Extrait de la
pièce Politic’circus :
Entrez, Mesdames et
Messieurs, entrez !
Entrez dans la
ménagerie !
Entrez, vous y
verrez la bête politique !
Le grand
bonimenteur des estrades publiques,
Auguste des palais,
clown des démocraties !
Nous retrouvons dans les parties soulignées en rouge
toutes les caractéristiques de nos canards boiteux . Irresponsabilité !
Incompétence ! Prétention ! Le fric comme seule ambition!
Mais, comme disait Montaigne : ‘’Sur le plus haut trône du monde, un roi n’est jamais assis que sur
son cul.’’
Un exemple symptomatique.
Au cours des années 50 à 80, nous avions un duo de
producteurs de musique et chansons qui se tiraient la bourre : Barclay et Canetti.
Des vrais professionnels qui investissaient, avec leurs deniers, dans un futur
chanteur. Il fallait la plupart du temps 5 ans, si ce n’était pas 10 ans, pour le
trouver, le former, etc… il commençait en bas de l’échelle et grimpait en fonction
de son travail et de son talent. Ils nous ont trouvé Aznavour, Brel, Ferré, Ferrat, Brassens,
Béart, Gainsbourg ou Nougaro et tant d’autres .
Puis sont arrivés au pouvoir les fils à papa de mai 68 et
la génération Mitterrand. Le fric, tout et tout de suite. Un de ces décérébré à
deux neurones, très connu, a déclaré : ‘’Nous
nous étions révoltés pour ne pas devenir ce que nous sommes finalement
devenus.’’.
Les multinationales et les fumistes ont donc pris le
pouvoir , ils ont acheté ces artisans de la chanson et ont mis à la tête de ces
nouvelles structures de brillants gugusses de HEC. Il fallait faire du fric, et
vite ! Ils avaient un pourcentage sur les bénéfices. Ils ont pris le
premier couillon qui passait, ont fabriqué un produit et l’ont balancé sur le
marché en quelques jours telle une lessive. Matraquage, radios, TV, Voici, Gala,
etc… 500 000 disques vendus, le charlot de HEC prend vite son fric et
laisse tomber le ‘’chanteur’’ pour en trouver un autre. Etc… c’est sans fin.
Dans le meilleur des cas, le pauvre et nullissime ‘’chanteur’’ finira au
Restos du Cœur pendant quelques années.
Le bidonnage musical et
le bidonnage immobilier. Même combat : le fric !
On a trouvé sa vie, son œuvre, sur un site internet où
notre maire-président s’est épanché .
Que le maire-président soit passionné d’immobilier au point d’en faire
ses loisirs nous importe peu. Mais il lui faut choisir ! Pourquoi ne se
met-t-il pas à son compte en montant une société immobilière et en investissant
son argent personnel pour en prendre les bénéfices et les risques ?
Lorsque l’on voit ses actions dans l’immobilier public,
et surtout pour les anciens thermes, pourquoi fait-il de l’immobilier avec l’argent des contribuables citoyens ?
Il semble qu’il ne soit bon gestionnaire que pour ses
affaires immobilières personnelles.
Étonnant, non ?
Pourquoi la gestion de la drôle d’affaire des anciens
thermes ne soulève-t-elle pas la moindre question de la part de la ‘’grande’’
presse locale et surtout de la part de tous ces élus de la majorité.
Lorsque l’on voit ces gens contempler sans broncher ce
qui se passe dans notre ville, on ne sait ce qu’il faut mépriser le plus de
leur cynisme ou de leur aveuglement. Ou les deux ….
BF