Madord et Dorcron. Un duo d’exception.
Résultat de 50
ans de tambouille électorale : un pays en ruine devenu fou.
La ‘’star’’ des
vestiaires et la ‘’star’’ des enrobés, du béton et des ehpad.
Les citoyens ont un vrai problème avec leurs élus.
Tant que la rage
des citoyens se limitera à de l’indignation notre système vérolé survivra à
toutes ses infections.
Toujours les
mêmes que l’on entend, vociférant leur vanité, s’égosillant tels des guignols
en baudruche, rognant nos libertés et prescrivant les leurs. Leur lâcheté passe
pour de l’audace et leur mépris des citoyens pour de l’humanisme. Peu importe
ce qu’ils bavassent du moment qu’ils ont le dernier mot. Ils ne jacassent que pour affirmer leurs suffisances. Des
roquets castrés qui se prennent pour des loups . Des petits bourgeois se
postulant démocrates dont la nullité n’a d’égale que la prétention.
A défaut
d’intelligence, ils communiquent. Ce sont des hommes isolés dans une servitude
commune qui font semblant de s’unifier pendant les grandes messes électorales
qui ne sont plus que des mascarades. Leurs fatras nous sont présentés comme le
top de la connaissance et pour eux toute remise en question de leur dogme est
honteux, xénophobe, raciste, réactionnaire et nauséabond .
Bon dieu, mais
s’ils pouvaient la fermer !
D. Dord, toute une vie en politique, a contribué à changer notre pays, à
l’affaiblir, à le ridiculiser et le ruiner. Une idéologie d’extrême gauche y fait bon
ménage avec les milliardaires ‘’people’’ déracinés. Et les citoyens assistent
effarés aux pires dérives.
Grâce à lui, nous assistons à de curieux
phénomènes . Un exemple parmi tant d’autres :
Un animateur
télévisuel fait une blague un peu sexiste, (qui aurait fait rire les femmes il
y a une vingtaine d’années.), est viré et se retrouve à Pôle emploi .
‘’Et en même temps’’ (expression jupitérienne) un trésorier-député
d’un parti politique responsable de la disparition de 18 millions d’euros pris dans la poche de braves
citoyens continue de parader et de disposer sans aucun contrôle de l’argent des
contribuables. On n’oublie pas la signature imitée d’un élu inimitable.
S’ils ne partent
pas, au moins qu’ils se taisent.
Musilac . Le retour .
Les partenaires : CNews, (Bolloré), les Inrockuptibles, (Banque
Lazare), le Dauphiné, (Crédit Mutuel) ! Que des pointures de la presse
libre et indépendante. (!!!!).
Léo Ferré – (Les
temps difficiles):
Pour faire face à la vérité
J’ai poussé jusqu’à la télé
Où l’on m’a dit ‘’Vous demandez qui ?
La vérité ? C’est pas ici !’’
Les temps sont difficiles.
Et surtout, le
plus important des partenaires: Kronenbourg ! Ne dit-on pas : ‘’Bière qui mousse amasse la foule.’’ ?
Pourquoi Dord
va-t-il aider financièrement, avec notre argent, une entreprise privée dont les
partenaires sont richissimes ? On notera que les plus gros partenaires
contributeurs financiers sont les contribuables de Grand Lac et qu’ils ne sont
mentionnés nulle part . (Ces gens qui ne sont rien pour Dorcron et Madord)
Musilac.
En tête de son
site internet: ‘’Ce festival cultive
des valeurs d’échange et de partage.’’.
Les
valeurs d’échange ? C’est vrai, contre une grosse poignée de fric on
vous vend un billet qui vous donne le droit d’entrer et de payer tout ce que
l’on vous met à disposition .
Les valeurs de
partage ? Quel partage? Pour les Aixois le partage consiste à supporter un
bruit infernal, les bouchons, l’accès impossible à leur lac pendant trois
semaines d’été et faire en sorte qu’une entreprise privée fasse du fric avec
l’argent des contribuables en toute impunité.
SARL Musilac :
Une entreprise privée qui a du mal à publier ses comptes.
La ville aiderait
financièrement une entreprise privée qui publie ses comptes de façon plus
qu’aléatoires. (CRC janvier 2018). Il faudrait peut-être éclairer les Aixois la
dessus.
On peut lire, dans
le rapport de la CRC, à propos de ce grand et nébuleux foutoir dordien :
‘’Le festival bénéficie d’aides publiques
sous d’autres formes que les subventions. La ville apporte une prise en charge
directe des frais d’installation et de maintenance. Elle soutient Musilac par
une aide via l’office du tourisme.’’.
Combien tout ceci
coûte-t-il aux contribuables ? Avec à la tête de la ville le fabuleux
gestionnaire qui ne voit pas disparaître 18 millions d’euros des comptes de
l’UMP, on peut s’attendre au pire.
Le rapport de la
Chambre Régionale des Comptes de janvier 2018, n’a-t-il pas soulevé un certain
nombre de problèmes entre l’OT et Musilac ‘’qui absorbe la plus grande partie des subventions’’ ?
Musilac ‘’n’établirait aucun rapport
annuel d’activité , ne respecterait pas les formes prescrites dans les
conventions et l’Office du Tourisme
n’effectuerait pas un suivi de l’activité’’ de Musilac. (Pourquoi Dord et ses avocats marseillais de demandent-ils pas des comptes?) De même : ‘’La chambre observe que l’OT respecte globalement (sic) les
obligations de compte rendu fixées par les conventions d’objectifs, à
l’exception notable des subventions que l’office octroie à des organismes
externes qui ne sont jamais mentionnés dans les rapports d’activité.’’ Curieux
cette habitude de Dord de ne pas savoir où passe notre argent. Ne referait-il pas le coup de Bigmillion où de l’argent disparaît sans aucun
contrôle.
Le conseil général de la Savoie a supprimé
les subventions de Musilac : ‘’Musilac
ne correspond pas du tout à notre politique culturelle, par rapport à la
promotion artistique notamment. Il s’agit d’une opération commerciale qui peut
parfaitement se financer par le privé.’’ Enfin une lueur d’intelligence
Nota important : le bénéfice net de
Musilac entre 2016 et 2017 a augmenté de 355% ! Et Wauquiez, va redonner des
subventions à Musilac! En vertu de quoi ?
A noter.
En 2003, Musilac
durait deux jours, faisait 15 000 spectateurs et occupait environ 0,5
hectare .
En 2017, il dure
4 jours, fait 90 000 spectateurs et occupe environ 4 hectares.
Il y a quelques
années, notre bûcheron compulsif de maire faisait abattre sur l’esplanade une quarantaine
de saules et de tulipiers, qui n’avaient que 40 ans. Ceux-ci présentaient,
parait-il, des risques. Or les saules vivent une bonne centaine d’années et
le tulipier est surnommé ‘’l’arbre qui ne meurt jamais’’.
Un rapport
d’expertise avait trouvé que sur l’esplanade il n’y avait à abattre qu’un
tulipier et un saule, pas une quarantaine ! Ce rapport précisait même
qu’il y avait un projet en cours de replantation de 30 arbres !
Ne peut-on pas se
demander qui sont les malades, les arbres ou ceux qui les font couper ? A
moins que l’on nous ait menti et que l’abattage soit un cadeau supplémentaire à
la société privée Musilac.
A propos de Musilac. Quelques perles des rois de
l’enfumage.
Ainsi donc le
daubé contredit Dord qui ne cesse d’affirmer, sans jamais le démontrer, tous
les bienfaits de Musilac pour la ville alors que ce n’est qu’un repoussoir à
touristes. De toute évidence il n’a développé ce festival que pour sa gloriole
personnelle. En circulant en ville, on remarque bien les touristes Aixois, ce
sont des couples de personnes âgées et des jeunes couples avec de jeunes
enfants ! Vont-ils revenir après avoir passé quinze jours sans avoir eu accès
au lac ? Les festivaliers ? Des ados, sans beaucoup d’argent parqués
comme des bestiaux qui tournent en rond entre les tentes et les stands où tout
est fait pour leur tirer un maximum de leurs indemnités de Pôle emploi !
De D. Dord :
‘’Musilac rapporte, c’est évident quand on
regarde le nombre de festivaliers.’’
‘’On serait incapables de financer une telle
campagne de publicité.’’
‘’Ce qu’on ne pourra jamais évaluer et ce qui
est pourtant le plus fort de cet événement, ce sont les retombées indirectes.’’
‘’Les retombées économiques sont
considérables et le retour sur investissement bien supérieur au coût de
l’événement.’’
Tout ceci affirmé
sans la moindre étude sérieuse. Il avoue lui-même ne pas savoir évaluer la
chose.
Et le bilan 2018 ?
Compte tenu du
fait que ‘’le 14 juillet Musilac n’est
pas complet.’’ (selon la presse locale) et de l’annulation du quatrième jour,
les organisateurs ne vont-ils pas demander une grosse rallonge comme on les
avait entendu l’exiger lors de la suppression de la subvention du conseil
départemental ? A suivre.
L’art en politique à Aix les bains.
L’art du
politicien : dire des choses et ne pas les faire ou faire des choses et ne
pas les dire . Nos Jupitériens
Madord et Dorcron, plongeant fortement dans les sondages sont devenus
Neptuniens .
L’archaïsme des
mentalités des ‘’grands élus professionnels’’ et l’infantilisation des
électeurs sont les deux mamelles de l’emprise de quelques uns sur la vie
politique de notre pays.
Face à la presse
subventionnée et aux politiciens professionnels, on cherche la touche
‘’reset’’.
Les mécontents
sortiront-ils un jour de leur état larvaire ?
BF