Nous n’avons pas de leçons à recevoir du daubé !

Le daubé a la déontologie de son banquier.

Le daubé: édito du 21 février 2019.
Guy Abonnenc a pris sa plus belle plume pour nous faire la leçon! Il est rédacteur en chef du Dauphiné Libéré depuis le 3 janvier 2018. Diplômé de l’incontournable Sciences Po et au service du Dauphiné Libéré depuis 1986. A noter qu’il est payé par le Crédit Mutuel’’ dont le patron n’est autre que Nicolas Théry. (Une grande figure du ‘’système’’, Sciences Po, ENA, au cabinet de DSK quand il était ministre, chargé de mission de Fabius, directeur de cabinet de P. Lamy à la commission européenne.) Notre éditocrate fait parti de ceux qui mentaient lors du référendum de 2005 et qui ont soutenu la fausse gauche et la fausse droite qui ont balayé d’un revers de la main les résultats en 2007 en votant le traité de Lisbonne. Notre éditocrate d’un jour est donc bien un enfant du sérail.  Cette tribu d’oligarque qui a ruiné le pays.
Ca suffit ! Nous assène le grand chef  du daubé qui signe lui-même l’édito ! Que se passe-t-il ? C’est la guerre ? Non ! C’est pire que ça. Une cheffe d’agence a été bousculée et une secrétaire a été aspergée de colle . Crime de lèse majesté qui mérite un point Godwin . Sans approuver  le jet de colle sur une pauvre secrétaire, qui n’est pour rien dans le grand merdier de ce pays que la presse a caché depuis des décennies, et qui explose parce que trop c’est trop, n’est-elle pas une victime collatérale de son employeur qui a aidé et jamais dénoncé un système dévoyé?
Sans entrer dans le ridicule de cet édito, on ne retiendra que quelques mots :
.  ‘’Les journalistes respectent la diversité des points de vue. ‘’  Sauf que les éditos et les articles du daubé, propagent les mêmes idées que l’AFP et tous les autres éditorialistes.
.  ‘’ La liberté d’expression.’’ . A condition d’être dans le moule où toute opposition à l’unanimité soi disant ‘’citoyenne’’ est purement et simplement interdite, sinon….
.  ‘’C’est dire quand ça va bien et aussi quand ça va mal.’’  En Savoie, nous avons des politiciens professionnels élus pour certains depuis 40 ans, un ex-député maire qui aura tout raté, etc… .Beaucoup, sans le soutien inconditionnel des médias locaux, n’auraient jamais été élus plus d’une fois à la vue de leur incompétence. Que penser d’une cheffe d’une agence du daubé local, lorsque elle est convoquée par un député-maire, lui claque un baiser sur les deux joues au lieu de lui serrer la main ? Quand ce même élu annonce à longueur d’années que les impôts n’augmentent pas on laisse dire, alors qu’une simple règle de trois le renverrait à ses comptes.
.  ‘’La démocratie locale.’’ Celle des dépenses inconsidérées de farfelus élus qui dépensent des fortunes en futilités ridicules que le daubé se dépêche d’aller en photographier le responsable et son sourire satisfait sans jamais le pointer du doigt.
Et, le fin du fin de l'édito, la phrase qui tue, celle qui coupe court à toutes les discutions : ‘’Jamais notre journal issu des valeurs républicaines de la Résistance ne tolérera les actes de violence et la dictature de la pensée au profit des uns contre les autres.’’ Ne cherchons pas, il ne s'est pas fatigué le grand chef, cette phrase on la retrouve dans tous les éditoriaux des ‘’grandes plumes’’. (Valeurs, République, résistance, tolérance, violence, dictature. Le bien : EUX ! le mal : les autres !). Les Griveaux, Mélanchon et tant d’autres ‘élus’’, SONT la République, ce sont eux qui le disent ! C’est bien la preuve que celle-ci est bien malade.
Mais, monsieur l’éditorialiste, les valeurs de la presse, des banques et des politiciens qu’ils mettent en place ne sont plus celles des citoyens. Vous évoquez la Résistance et la dictature de la pensée, mais dès que quelqu’un dans ce pays ose résister à cette même dictature de la pensée que la presse nous impose à longueur d’édito , il est aussitôt traîné dans la boue ! Il est facho, homophobe, islamophobe, raciste, xénophobe, sexiste, grossophobe, biphobique, judéophobique, lesbophobique, interdit de parole, etc… On ne cesse de lire dans la ‘’bonne presse’’, celle des ‘’milieux autorisés’’, tout le mal de celui qui ne pense pas ‘’bien’’. 
Le fasciste, aujourd’hui, n’est pas celui qui applique des méthodes fascistes (intimidation, fanatisation, désignation d’un ennemi à détruire en la personne de tout opposant), mais celui qui ne fait pas profession d’antifascisme à titre officiel. Dans une configuration telle que celle-ci on ne peut plus ni se défendre, ni légitimer son point de vue. Il n’y a plus qu’une simple alternative : ami ou ennemi. Et sur l’ennemi on tire à vue sans réfléchir, c’est un fasciste.
Exemple du dévoiement de la presse : dans un débat sur les médias, on a entendu cette phrase de la part d’un ‘’éditorialiste’’ officiel et patenté : ‘’Vous comprenez bien, Madame xxxxx , on ne peut pas laisser les gens avoir des idées horribles.’’ . Comme par exemple : notre presse subventionnée est bien malade , elle est à la botte du pouvoir.

Un rappel pour notre éditorialiste.
Nous n’avons besoin ni de conseils, ni de leçons de morale de la part du daubé . Il suffit de se replonger un peu dans certaines scandaleuses affaires. (Années 80-90, que notre homme a bien connues, puisque cadre au daubé à cette époque.). Il a fallu pratiquement que l’élu local soit condamné pour que le daubé commence à en parler. Il est vrai que ledit élu avait employé un certain nombre de ‘’journalistes’’ du daubé. De même une de ses éditorialiste de l’époque était la femme d’un autre homme politique local, (le trésorier local du RPR. )  condamné, lui aussi, à de la prison ferme pour prise illégale d’intérêts et enrichissement personnel.
A noter que si ‘’l’affaire’’ a été si longtemps sous l’étouffoir, c’est que notre homme politique RPR partageait allègrement les enveloppes avec les amis politiques du PS, du PC et de l’UDF. Les bons comptes font les bons amis.
A noter que la brave éditorialiste ‘’femme de’’ qui faisait les beaux jours du ‘’gratin dauphinois’’* sévit toujours sur des grandes chaînes télévisuelles publiques, elle est de tous les débats à nous dispenser des leçons de morale républicaine ! Au daubé, rien ne change.
* (On a osé un petit sourire au passage.)

On parle du pluralisme de l’information, mais jamais les ‘’journalistes’’ n’ont été aussi conformistes, aussi pleutres, aussi médiocres, aussi interchangeables. Formatés par les écoles de journalisme et payés par les milliardaires qui détiennent toute la presse, ils reproduisent à l’infini le politiquement correct. Les rédacteurs sont incapables d’esprit critique, d’insolence, d’irrévérence, d’impertinence envers les dogmes et les tabous du jour !
Ils se plaignent, mais pour être respecté, il faut être respectable.
Le daubé veut être crédible et vivre de son travail au lieu de subventions qui l’obligent à se soumettre à nos ridicules politicards? Qu’il nous donne , par exemple, les dessous de l’affaire des tours des anciens thermes aixois ou de la proposition d’achat de 1€ des thermes de Chevalley qui ont couté 50 millions d’euros aux contribuables , et tant d’autres affaires où le daubé à regardé ailleurs et s’est bien gardé de faire un éditorial.
Les leçons de morale de la part des sbires du daubé, ‘’CA SUFFIT’’ ! Plus que marre de cette caste politico médiatique qui vit grassement sur la bête !
Heureusement, de temps en temps on entrevoit un soupçon de moralité. (Si l'on ose dire.) Avec nos folliculaires de ''La ligue du LOL'', les traqueurs de vérité obligatoire et pourfendeurs de ''fake news'' et de déviants du politiquement correct le jour sont des Weinstein du blog anonyme la nuit. 

BF