Notre tiercé
perdant Dord-Beretti-Ferrari, ne sont
pas comptables de la totalité de 30 ans d’arrogance, de mensonges, de cynisme
et de prédation par les pseudo ‘’élites’’. Mais, au fil du temps, n’en sont-ils
pas, eux aussi, devenu l’image ?
Détournons un peu
un texte de Molière, ‘’Si n’être point
cocu vous semble un si grand bien, ne point voter pour des hypocrites en est le
vrai moyen.’’
De Georges
Brassens, ‘’le cocu’’ : ‘’Cocu, tant
qu’on voudra, mais pas amphitryon.’’ Les citoyens en ont ras le bol de
payer une fortune des employés politiciens professionnels qui ne cessent de les
cocufier !
Sans les Dord, Beretti et Ferrari, que ferait-on? Des économies!!
Les rois du cocufiage sont de plus en
plus performants.
Nos employés élus
et le daubé ne devraient pas trop s’esbaudir devant le résultat de la
consultation qui n’en était pas une, les votants n’ayant pas droit à tous les
choix. Ils nous parlent de ‘’plébiscite’’, on en rappelle la définition :
‘’approuver avec une majorité écrasante’’. On cherche la majorité écrasante
dans un projet retenu qui ne fait que 13% des électeurs inscrits. L’honnêteté
intellectuelle aurait voulu que seuls les électeurs inscrits participent au
vote, ce sont ceux-ci qui ont déjà payé les dégâts et qui n’ont pas fini de les
payer. Ce résultat de 13%, qu’en
serait-il si tout ceci avait été sous contrôle d’huissier pour le vote et le
dépouillement ?
C’est vrai que nos Dord-Beretti-Ferrari
sont de plus en plus performants dans l’art et la manière de trahir les électeurs.
En 2007, il leur avait fallu 2 ans pour voler leur référendum, aujourd’hui il
ne leur a fallu que 48 heures pour faire fi des citoyens. Chapeau aux
illusionnistes!
France Bleu Pays de Savoie du 26 février 2019
Il faut bien en lire le dernier
chapitre : ‘’Une base de travail
pour la mairie !’’ (Non! Pour Bouygues. En vertu de quoi ‘’la
mairie’’ a-t-elle son mot à dire ?)
‘’Le projet ne sera pas érigé tel quel, mais
comme la ville s’y est engagée.’’ Quels sont ces engagements ? Où les citoyens ont-ils pu prendre
connaissance de ceux-ci?
‘’Ce projet est susceptible de connaître des
amendements, améliorations et évolutions avant de voir le jour dans sa version
définitive.’’ Ce qui est
très clair c’est que le projet exécuté ne ressemblera pas à celui qui a fait
l’objet de la consultation.
. Amendement : ‘’modifications proposées à un texte.’’. Tout est possible, surtout
sur un texte que les citoyens ne connaissent pas, ignorent même si celui-ci existe
ou qui l’a rédigé.
. Amélioration : ‘’changer en mieux.’’ Qui dit mieux, dit plus cher. Pourquoi
Bouygues irait-il améliorer son projet? Sauf si ces améliorations sont
prises en charge par la ville, c'est-à-dire les citoyens.
. Evolution : ‘’suite de mouvements variés.’’ Autrement dit tout ceci peut-être
trituré dans tous les sens .
Cette
‘’affaire’’ ressemble à un divertissement. Un film en continu. Des
rebondissements, des alliés, des traîtres, des vilains. Mais aucune marche
narrative .Aucune intention. Aucune vision d’ensemble depuis 6 ans. Une
succession de plans douloureux, comme un long film underground moldavo-slovène.
Pourquoi ce type de consultation de la
part des collectivités ?
Parce que ceci permet tout et n’importe quoi,
du meilleur au pire !
Un projet sur
concours se juge sur trois éléments, l’aspect architectural, technique et
financier . Les élus ne sont pas des spécialistes. En dehors des
politicards professionnels qui occupent tout le terrain et ne connaissent rien
à rien, à part les combines électorales, les autres sont enseignants,
retraités, étudiants, commerçants, etc… Il est donc normal que ceux-ci ne
soient pas en mesure d’en juger les aspects techniques et financiers. Ils ne se
prononcent donc que sur le visuel. (On laisse imaginer les dégâts dans une
ville qui aurait pour élu un trésorier qui n’a pas vu disparaître 18 millions
d’euros !)
Et c’est là que
le politicien se met à la manœuvre ! Il copilote un projet superbe dont l’aspect
technique est souvent incompréhensible et le prix sous estimé. Que fait
l’équipe ? Elle désigne le plus beau projet. Après un grand cinéma animé
par des seconds couteaux, les vrais pros disparaissent dans une arrière salle
et les affaires reprennent sérieusement ! C’est bouclé ! Salut les
cocus, fallait vous réveiller avant.
A partir de là,
tout se joue, et si l’on a la malchance d’avoir des élus malhonnêtes ça
peut finir très mal pour les contribuables. Pour équilibrer l’opération, l’adjudicataire
va réduire les prestations, se trouvera des problèmes techniques non prévus
qu’il se fera payer en plus, etc…. Au final, il peut nous poser une bouse que
les citoyens vont payer une fortune. Il suffit de regarder le coût des
opérations au départ et à l’arrivée dans un grand nombre de cas!
Pour l’opposition ?
Aucun problème ! ‘’J’espère que ce
projet ira au bout.’’ Tout en nous disant ne pas savoir ce qui se fera en
dehors des logements. Il y a du Guy Mollet là dedans : ‘’Notre politique a échoué, mais est-ce une
raison pour y renoncer ?’’
On ne compte plus les scandales
politico-financiers dans ce type de montage, la liste est trop longue. (Lyon, le musée du Confluent, traité sur un
concours d’architectes! Coût 328 millions d’euros pour un prix annoncé de 61
millions d’euros ! Le président du conseil général ? Un brave
centriste qui par la suite a été plusieurs fois ministre ! Allo, Marina,
pourquoi vous toussez ?)
Beretti se macronise et Marina le suit
partout en souriant.
Est-ce trop
demander à nos employés de cesser de nous faire honte avec leurs remarques
méprisantes ?
Les petits
fonctionnaires, qui ont avalé trop de couleuvres, en prenant un peu de galons, traitent
souvent par le mépris ceux qu’ils pensent inférieurs.
Beretti, aurait-t-il
pris la grosse tête ?
. Il nous a été rapporté qu’un citoyen, qui lui
demandait pourquoi on ne pouvait pas voter contre le projet, a été qualifié par
lui d’électeur RN . On ne voit pas le rapport, si ce n’est que c’est l’ultime
dérobade des vieux politicards qui n’ont plus aucun argument .
. A un média local, moins soumis que le
daubé : ‘’Vous voulez bien me
laisser parler aux vrais médias.’’ Ainsi ce Monsieur ne veut causer qu’à
ceux qui ne posent pas de questions gênantes. Pourquoi se défiler si l’affaire
est claire et nette ! Pourquoi cette belle occasion ratée de faire taire les opposants ? En quoi une association de presse locale serait-elle moins
rigoureuse que la presse ‘’officielle’’ des bénis oui-oui subventionnés ?
. ‘’Voter,
c’est mieux que de se répandre sur les réseaux sociaux sans savoir de quoi on
parle.’’ A condition que le vote ne soit pas bidonné. Sur les réseaux sociaux
n’y trouve-t-on pas des Beretti, des Dord et tant d’autres politicards qui
répandent à longueur d’années leurs fausses nouvelles que plus personne ne croit ? Le Fesse de Bouc de Dord est un petit chef d’œuvre de
nombrilisme, il sait tout, il a tout vu, il a tout fait ! Ginette et
Mauricette en sont folles. Faut-il interdire de réseaux sociaux ceux qui osent
critiquer un système tordu et défaillant ?
On ne conserve jamais longtemps
une autorité que l’on rend odieuse !
‘’Le système supprime les initiatives. C’est
pourquoi nous avons tant de seconds qui ne sont que des traîne-dossiers, soumis
de nature, approbationnistes inconditionnels. L’autorité pour eux c’est de
transmettre : ce ne sont pas des hommes, mais des courroies.’’ (F. Dard)
L’autorité
n’est-elle pas solide que si elle a été acquise par un long mérite avéré? Notre
nouveau promu devrait y réfléchir. (Peut-on lui rappeler qu’il n’a jamais été
élu de façon directe, mais qu’il a toujours su se glisser en position éligible
dans une liste sans prendre aucun risque ? On en a connu de plus
courageux.)
BF