Aix-les-Bains, la fille qu'a dette de l'umpisme

Une Ville en voie de Balkanysation?

En 2001, dernière année avant que commence la gestion du tandem Dord/Beretti, la dette de la commune d'ALB se montait à 1735 euros par tête d'habitant. Notons qu'à cette époque il n'existait pas d'intercommunalité à fiscalité propre et que ce montant représentait la totalité des emprunts contractés pour la collectivité aixoise.

Dix sept ans plus tard, la dette d'Aix est partagée entre celle qui revient au budget propre de la ville, soit 1100 euros probables par habitant pour l'an 2018, et celle imputée sur le budget de la CALB (Grand Lac), soit 450 euros en 2018, toujours par habitant.

En conclusion, les Aixois vont se voir imputer pour 2018 une dette de 1550 euros par tête d'habitant.

Certes, 1550 euros, c'est un peu moins que les 1735 euros de l'année 2001...
Oui mais...
Si l'on tient compte des 11 millions d'euros de la vente de la SAEMCARRA que l'ancien maire a décidé de consacrer au désendettement de la ville, et qui représente 330 euros par habitants, cela change tout. Sans cette vente, la dette serait donc de 1880 euros par tête d'habitant. Soit 145 euros de plus qu'en 2001.

Ainsi l'endettement officiel des Aixois n'a pas diminué par des mesures d'économie mais il a baissé artificiellement en appauvrissant le patrimoine public.
Et malgré cela, la dette par habitant reste plus élevée à Aix-les-Bains que dans la moyenne des villes de même catégorie (elle était supérieure de 20 à 30% ces dernières années, ce devrait être encore le cas en 2018)

Outre la SAEMCARRA, en 17 ans la ville a vendu(bradé) pour plusieurs dizaines de millions d'euros de biens immobiliers divers (cela va des cinq hectares constructibles en bord de mer à Saint-Palais (Charente maritime) aux différents bâtiments publics (Villa Russie et autres) en passant par les nombreux terrains municipaux des bords du lac ou autr
es terrains au Bois Vidal Crémaillère. Et l'argent de ces ventes, à la différence de celui de la SAEMCARRA, a été englouti dans les dépenses communes. C'est un patrimoine perdu définitivement.

 Bref, sous les municipalités Dord/Beretti, non seulement la dette a continué d'enfler mais le patrimoine immobilier négociable a presque totalement disparu.


CQFD. Ce qu'il fallait démontrer, mais que personne ne fait jamais alors que c'est tellement évident.

Allez, il y a quand même un point positif si l'on considère qu'un patrimoine, lui, n'a fait que croître et embellir dans le même temps. C'est celui de l'ancien député-maire et ex-trésorier du parti politique du très honnête Patrick Balkany.