C'EST L'HISTOIRE D'UN COUPLE IMPROBABLE QUI FAIT L'ACTUALITÉ

UNE VRAIE HISTOIRE À EMBROUILLES


Voici, en huit images de presse, l'invraisemblable saga du couple improbable que forment l'école Peyrefite & la mairie d'Aix-les-Bains

1) le début d'un grand amour

En 2005, sous les flashes des photographes, D. Dord et la famille Peyrefitte au complet pour signer la convention qui fera des Lyonnais les rois des anciens Thermes. Cette convention leur promet en effet de rester dans les lieux aussi longtemps qu'ils le désireront en échange d'un loyer qui paraîtrait dérisoire même à Kaboul. La corbeille de mariage est-elle trop belle?


2) la consécration

2007, à quelques mois des municipales de mars 2008, Dord et l'éphémère ministre Dutreil ont présidé à l'inauguration de l'Ecole d'esthétique. C'est encore la lune de miel.


3) le début des embrouilles

2016, "Je me demande même comment on a pu nous proposer un tel montant!". La dame Peyrefitte refuse très ostensiblement de payer près de 7 millions d'euros à Bouygues pour rester dans le bâtiment que Dord a décidé de céder au promoteur immobilier. Il y a du tirage dans l'air pour les noces d'étain.


4) Un faux départ

2017, Désormais Dord n'apparaît plus en compagnie des Lyonnais et s'en tient à l'écart. La mairie s'évertue à laisser croire aux gogos aixois que l'école va bien devoir quitter les lieux. Par un joli coup de bluff, Peyrefitte annonce son départ pour Technolac. Va-t-on vers un divorce? Et qui va garder l'enfant l'aile sud des anciens Thermes?



5) Retour vers le futur

2018, Finalement, Peyrefitte ne va plus à Technolac. Le "préfet" Fabre, que Beretti a recruté à grands frais pour soi-disant régler le problème, trouve cela "préoccupant". Il évoque "plusieurs pistes pour reloger" l'école, mais sans préciser lesquelles. Depuis ce collaborateur stipendié s'est muré dans le silence. La conciliation dans la discrétion?



6) Nous nous sommes tant aimés

2018, Beretti, qui vient de succéder à Dord entre en scène. Il participe à une remise de diplômes à l'école. C'était avant de devoir reconnaître que les Peyrefitte occupaient illégalement, sans droit ni titre, les lieux où il s'est déplacé pour leur rendre hommage..! Pas fier, le Béret' continuera de faire comme si de rien n'était et l'école ne bougera plus. La deuxième génération s'en mêle (les pinceaux).



7) Encore un petit coup d'intox


2019, Face aux protestations de l'opposition, Beretti n'hésite pas à annoncer que Peyrefitte vit sa dernière saison aux anciens Thermes. On ne sait plus si c'est de l'humour ou de l'aveuglement. Car désormais c'est avec un autre partenaire que Peyrefitte envisage de refaire sa vie.



8) Et c'est reparti... pour un bail?

2019: L'architecte retenu pour réaliser le projet Bouygues dévoile le pot-aux-roses: "les locaux d'enseignement de l'école Peyrefitte occuperont l'extrémité sud du site, dans le bâtiment de la piscine Pétriaux" écrit-il. Est-ce la fin heureuse de l'histoire très mouvementée d'un couple improbable? Pas si sûr, d'autres rebondissements ne sont pas à écarter.

En attendant, le maintien de l'école dans l'aile sud des anciens Thermes c'est exactement ce que Dord avait promis aux Peyrefitte en 2005.
Ceux-ci sembleraient désormais dispensés de payer les 7 millions d'euros que Bouygues leur réclamait en 2016 pour rester dans cette partie du bâtiment. Un miracle? Pas vraiment. Disons plutôt une... contribution! Car pour en arriver là les Aixois ont cher payé. Et en plus, les anciens Thermes ne leur appartiennent plus, ils sont la propriété exclusive du consortium Bouygues! Et si la mairie, dans un futur lointain, veut y installer quoi que ce soit, elle devra... raquer! Cher!
Les Aixois l'ont-ils vraiment compris comme cela?

à suivre