JE SUIS UN HOMME LIBRE...

LIBRE DE RACONTER N'IMPORTE QUOI (dixit Renaud Beretti)


Un peu comme le sombre héros du feuilleton "Le Prisonnier" qui dans les années 70 clamait "je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre", Renaud Beretti, prisonnier de l'image qu'il a de lui-même, ne cesse de clamer son indépendance politique. Confer sa belle déclaration d'indépendance reproduite par l'inconditionnel dauphiné toujours pas libéré:
« Je ne suis pas le candidat des états-majors parisiens. Je suis membre des Républicains mais je ne sollicite aucune investiture. Je suis un homme libre. Une municipale doit rester une municipale et c’est d’abord un homme avec une équipe et son projet. Pas quelque chose de piloté par les partis. Mon parti est celui des Aixois, de ceux qui aiment Aix-les-Bains ».

C'était beau comme l'antique. Pour peu qu'on soit naïf et né de la dernière pluie, on aurait presque pu croire à un Beretti nimbé de vertu et d'indépendance, uniquement guidé par l'intérêt de ses concitoyens et se tenant à l'écart des miasmes des partis politiques honnis (soit qui mal y pense).
Pour gâcher cette belle mais virtuelle image d'homme libre et fier, voici le communiqué que le comité local de la République En Marche, par la voie de Y. Berteau, a tenu à faire parvenir à la presse locale:



Ainsi, à travers ce communiqué, on apprend que Beretti l'homme libre (qui chérira l'amer) ne serait en fait qu'un apparatchik (pas choc) comme les autres. On apprend que, contrairement à ce que ce bravache avait osé affirmer à la presse, il avait bien sollicité le soutien officiel de la République en Marche l'été dernier.

"Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour les goujats" (La Fontaine)

Finalement, Beretti c'est un peu comme le Renard de la fable qui ne pouvait atteindre les raisins et qui, par dépit, les estimait trop verts pour lui. Ce qui est préjudiciable, avec ce genre de fables, c'est que quand on se fait prendre la main dans le sac à embrouilles, c'est encore un peu de crédibilité qui disparaît.
A l'inverse du feuilleton des années 70, à défaut d'être un homme libre, le prisonnier (de ses mensonges) Beretti apparaît en tout cas comme un (drôle de) numéro.
Comment des électeurs un peu sensés pourraient-ils encore faire confiance à quelqu
'un qui leur ment aussi effrontément..? Oui, bien sûr, on parle d'électeurs sensés, c'est là le problème!

En attendant, c'est la première torpille que laREM vient de lancer en direction du prétendu homme libre et ce ne devrait pas être la dernière. Mais qu'attend l'OTAN?
C'était bien la peine que, à l'occasion de ses voeux publics, le recalé d'En Marche fasse des efforts et
complimente pour son dynamisme (rires) la député marcheuse, laquelle apparaît de plus en plus en Degois j'me mêle.