Beretti. Ou le réflexe conditionné du petit fonctionnaire !

Ridicule ! Toute intelligence est bannie, il faut être dans la norme !


Beretti nous fait une fixation maladive sur la surveillance et le contrôle des citoyens ! Inquiétant.
Après une réunion publique, sur son compte Fesse de Bouc du 7 février 2020, il explique comment il envisage la chose. Encore un grand moment du grand homme !
'’A Aix-les-Bains, on a une police municipale qui est efficace mais qui est en effectif trop faible part rapport à la taille de notre ville.
Normalement, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, c’est un policier pour 1 000 habitants.
Nous, on a 30 000 habitants, ça voudrait dire 30 ! Actuellement on en a 7 !
Donc vous voyez qu’entre 7 et 30 on peut peut-être faire un petit effort pour pousser l’effectif à 15, par exemple.
Ce qui permettrait de créer une brigade de nuit avec des chiens, par exemple, à positionner dans les quartiers ou les secteurs de la ville où ça chauffe un petit trop peu le soir.’’

Beretti, expliquez-nous !
.  ‘’Notre police municipale est efficace’’. Donc son activité, par définition, produit l’effet que l’on attend d’elle. Pourquoi l’augmenter ?
.  ‘’Selon le ministère de l’Intérieur, c’est un policier pour 1 000 habitants.’’ Beretti est le seul à croire encore que le ministère de l’Intérieur est entre les mains de gens compétents. On rappellera que notre ministre à 17 ans jouait au poker avec les caïds du grand banditisme marseillais et que, par générosité et pour ne pas être ridicule, son ami Macron ne l’a pas viré mais l’a mis sous contrôle de Nunez, qui est en fait le ‘’vrai’’ ministre.
Simple rappel des grandes qualités du ministre officiel. Pendant la campagne électorale de notre président, son boulot consistait à Marseille à sauter sur une estrade, avec l’écharpe de l’OM,  en chantant : ‘’Qui ne saute pas n’est pas Marseillais ! Qui ne saute pas n’est pas Macron !’’ En France, pays des lumières .... !
.  ‘’Créer des brigades de nuit avec des chiens, à positionner dans les quartiers ou les secteurs de la ville où ça chauffe !’’ Ainsi Aix, la ville de Savoie la plus surveillée ne le serait pas bien? Les caméras ne serviraient donc à rien ? Ou bien ne seraient-elles pas placées au bon endroit ? Compte tenu de ce que ça nous a coûté, on demande des explications.

Mais le comble du ridicule est atteint avec le nombre de policiers municipaux  ! Comment un élu peut-il sortir une ânerie pareille !
Beretti : ‘’On a 7 policiers, le ministère dit 30, alors ne pourrait-on pas pousser à 15 ?’’
Le comble du ridicule est atteint ! ‘’Pourquoi ne pas pousser à 15 ?’’. Ou 10, 20, 50… ?
Il faut tout simplement le nombre utile et nécessaire, peu importe celui-ci pour que la police municipale soit efficace et serve à quelque chose. Si 3 suffisent, pourquoi en mettre plus. Et si 30 ne sont pas suffisants pourquoi ne pas en mettre plus ? 

Trente ans de fonctionnariat, voilà le niveau de raisonnement auquel on arrive ! On ne décide pas en fonction des besoins, mais selon des normes tirées d’un chapeau par d’autres fonctionnaires !
Et on se demande pourquoi ce pays va mal . 

La sécurité n’a rien à voir avec le nombre de policiers !
On conseille à Beretti de lire le rapport 2 111 du 3 juillet 2019 au nom de la commission d’enquête sur ‘’la situation, les missions et les moyens des forces de sécurité, qu’il s’agisse de la police nationale, gendarmerie ou police municipale.’’
Il n’est jamais question d’un manque d’effectif, mais de problèmes d’organisation. Etat des lieux catastrophique qui réclame une réforme profonde des forces de sécurité qui doit se doter d’une organisation adaptée.
Le problème n’est pas dans le nombre de policiers, il est dans la gestion, donc le problème à Aix-les-Bains, c’est le maire et lui seul!
De plus, pourquoi tout ce cinéma, parce que de toute façon: ''L'homme arrêté, bien connu des services de police, a été relâché!'' 

Beretti, toute une vie de fonctionnaire, devrait réfléchir à ce qui se fait dans le privé : quand une équipe ne marche pas, on ne change pas l’équipe, on change le chef !
En conclusion: Et si Beretti nommait son épouse cheffe de la police municipale?

BF