APPEL À TÉMOINS

CHERCHE DÉSESPÉRÉMENT QUELQU'UN QUI SERAIT TOMBÉ DANS LE PANNEAU !


Voici quelques jours on s'est étonné ici de la précipitation avec laquelle quatre belles et anciennes villas avaient été détruites et les terrains d'assises arasés. Un travail bien propre et rapide qui a laissé pantois bien des riverains de l'avenue d'Italie.

Sur le site est alors apparu un panneau (non réglementaire) sur lequel on pouvait lire (en faisant un gros effort) que le site en question avait fait l'objet d'un permis de construire valant permis de démolir en date du 2 août 2017. Il y a deux ans et demi quand même:

Voici le panneau apposé entre les n°29 et 39 de l'avenue d'Italie.

Bon, on va pas chipoter. La loi sur l'urbanisme a prévu qu'un tel panneau doit avoir au moins une hauteur de 80 centimètres... Mais, bon, on est à Aix que diable! La loi a aussi prévu que le dit panneau doit comporter les détails de l'opération projetée avec la précision des surfaces détruites et reconstruites, mais puisqu'on vous dit qu'on est à Aix!
Et puis tout ça s'est fait tellement vite...

Non, ce qui interroge les riverains, du moins ceux que nous avons rencontrés, c'est qu'ils ne se souviennent pas d'avoir vu afficher un permis de démolir et de construire à l'emplacement des villas, quand elles étaient encore debout. Et, ça, ce ne serait pas très conforme au code de l'urbanisme. Car faute d'affichage en règle, le délai de recours, ordinairement limité à deux mois, continuerait de courir aujourd'hui. Du coup, quiconque se sentirait lésé par la démolition et la reconstruction, pourrait encore engager un recours.
On s'étonnerait d'autant plus de cette situation que le promoteur qui réalise cette opération jouit par ailleurs d'une réputation de sérieux. Alors, quid?

C'est pourquoi nous lançons un appel à témoin: quiconque ayant aperçu devant les numéros 31 à 37 de l'avenue d'Italie,  entre le 2 août 2017 et le 20 février 2020, un panneau règlementaire indiquant que ces villas vont êtres abattues pour être remplacées par deux immeubles de 36 logements (en tout) est prié d'entrer en contact avec nous. Discrétion garantie.


Note aux benêts: si on était un brin malicieux, on subodorerait que, compte tenu de l'agacement de la population locale face à l'urbanisation intensive et incontrôlée de la ville, d'aucuns auraient fait en sorte que cette énième opération immobilière soit révélée le plus tard possible.
Comme dans une république bananière, alors? Allons donc! Faut-il être malicieux pour oser imaginer cela
!

Mais puisque Renaud Beretti dans sa propagande officielle a affirmé aux électeurs qu'il avait mis un frein à la politique de bétonisation (sic) et que ceux qui disaient le contraire faisaient de l'INTOX:

il faut le croire et le réélire.