Quatre décisions de gestion qui se passent, presque, de commentaires
I) La situation financière de la ville est à l'orange
On a envie de crier: Bas les masques!
II) La ville rachète 1100 m2 de locaux pour 3,11 millions d'euros
Vous avez bien lu, c'est à Bouygues-Sas que la ville rachète ces locaux pour 3,11 millions d'euros
III) Deux ans plus tôt la ville avait vendu 55.000 m2 de locaux (dont 35.000 utiles) pour 1,2 million d'euros
Aucune hésitation, c'est bien à Bouygues-Sas que la ville a vendu les locaux des Anciens Thermes pour 1,2 million d'euros
IV) A l'intérieur les services publics occupaient officiellement (mais en vérité c'est bien davantage) 1.626 m2
On résume, la ville commence par brader pour 1,2 million d'euros les 35.000 mètres carrés de locaux "utiles" des Anciens Thermes idéalement placés. Soit à un peu plus de 3 euros le mètre carré. Pour reloger les seuls services publics qui occupaient ces Thermes, la Ville rachète aux mêmes Bouygues-SAS 1.100 mètres carrés de locaux au fin fond du Bd Lepic dans un ex-zone industrielle pour 3,11 millions d'euros. Soit 2 771 euros le mètre carré.
Moralité: ça fait longtemps qu'il n'y a plus de moralité dans la gestion de la ville d'Aix-les-Bains
Cerise sur les gâteux: Pour que la ville puisse percevoir le 1,2 million d'euros de la vente, les élus aixois se sont engagés à financer entre 3 et 5 millions d'euros de travaux de dépollution. C'est donc ce qu'on appelle une vente à perte, en principe interdite par la loi.