Condamné à 3500 euros pour défendre son village ?

La lettre ouverte d'un Voglanais


Nous reproduisons ci-après, quasi in extenso, le mail que Marcel Girardin, citoyen voglanais, a adressé à l'ensemble de la presse locale suite à un recours qu'il a adressé au tribunal administratif.
Il nous semble bien, tant sur la forme que sur le fond, que M. Girardin ait raison contre la CALB.
Ceci étant, qu'un citoyen conteste une décision qu'il estime infondée, quoi de plus... démocratique.
On remarquera alors le peu d'esprit démocratique dont fait preuve la président de Grand Lac qui ose demander que la justice condamne le requérant à payer 3.500 euros pour rembourser  (très partiellement!) les frais d'avocats engagés par Grand Lac dans cette affaire.
Voilà qui amène ce questionnement: pourquoi le président de la CALB paie-t-il très cher (et avec notre argent bien sûr) des avocats pour une histoire aussi simple? Quand on a raison, pourquoi prendre un avocat?
Ou bien M.Beretti pense-t-il que les juges administratifs sont incapables d'interpréter seuls la loi sans qu'on leur conseille leur jugement?

Voici le communiqué:

Je vous invite à lire sur mon site*, même si c’est un peu long, le texte de mon recours dont son préambule qui me vaut aujourd’hui de la part de l’agglomération du lac du Bourget, une demande de condamnation à payer 3500 euros pour avoir demandé l’annulation du PLU intercommunal.
 
Vous trouverez dans mon initiative, le même et principal motif que je développe depuis le début des années 1990 : la protection de l’environnement de notre magnifique vallée du lac du Bourget menacé par la déraisonnable urbanisation, bétonisation et congestion voulues et programmées par tous les élus dirigeants depuis 30 ans au moins.
 
Bien entendu, je consacre une large partie de ce recours à la situation de Voglans, notre village familial, lui aussi menacé ( au centre, sur les hauteurs et à Villarcher) par les projets de bétonisation et d’urbanisation irresponsables de son maire, de sa première-adjointe et de tous les autres élus du conseil, trop obéissants à l’égard des consignes d’augmentation de la population qui leur ont été données par les dirigeants de l’agglomération pour atteindre 18 000 habitants de plus au minimum d’ici 2030 et 100 000 habitants de plus d’ici 2040 sur le territoire du SCOT.
 
L’impasse où se sont perdus ces élus déraisonnables est telle qu’on entend aujourd’hui le président et les vice-présidents de l’agglomération du lac du Bourget s’inquiéter de l’absence de terres agricoles et maraîchères( qu'ils ont eux-mêmes détruites) en quantité suffisante pour assurer l’autosuffisance alimentaire de la population et proposer que l’on installe des jardins sur le toit des immeubles et dans les pelouses entourant les entreprises ! Sans parler des subventions qu'ils versent pour acheter des vélos électriques afin, croient-ils peut-être, de résorber les embouteillages automobiles résultants de leur folle urbanisation...!

Vous devez savoir pour finir, que le PLU intercommunal n’est jamais entré en vigueur légalement puisque, comme je l’ai indiqué dans un mémoire complémentaire adressé le 24 avril 2020 au tribunal de Grenoble, la formalité essentielle et obligatoire de l’affichage qui rend ainsi publique la délibération approuvant ce PLU intercommunal, n’a jamais été mentionnée en caractères apparents dans l’annonce légale parue dans le Dauphiné-Libéré du 25 octobre 2019, comme l’exigent pourtant l’article R 153-21 du code de l’urbanisme et la jurisprudence du Conseil d’État.
 

Merci de faire suivre car la presse, particulièrement le Dauphiné-Libéré, censure, depuis de nombreuses années, mes interventions relatives à Voglans en ne rendant jamais compte de celles-ci pour ne pas mettre en difficulté le maire et son équipe !
 
Marcel GIRARDIN
Conseiller municipal de 2014 à 2020

Voir le site: https://www.lebulletinvoglanais.fr/