Avertissement: "On" est un con dit le langage populaire. Pas mieux.
Tout ce qui suit est véridique et largement confirmé, seule la conclusion que
l’on en tire présente une forme d’originalité. Encore que...
Cette palinodie commence à l’hiver 2019-20.
Un mystérieux virus qui ferait des
ravages en Chine aurait atteint l’Europe. L’Italie, par exemple. Mais pas la
France, nous affirme « On ».
Alors les frontières restent grande ouvertes
ainsi que tous les lieux de rencontre.
Bientôt « On » découvre que le
virus s’est installé dans l’Est de la France mais « On » autorise
toujours les entrées et les sorties du pays sans contrôle.
Peu après « On » s'aperçoit qu’il y aurait danger pour les citoyens
français. « On » nous annonce alors que nous sommes en guerre. Et
« On » décide de nous confiner chez nous, 23 heures sur 24. Avec une
heure de sortie autorisée. Et à pas plus d’un kilomètre. Et avec une
attestation obligatoire. Mais sans masque sanitaire, par que « On » a
décrété que le masque ne sert à rien. Voire qu’il est dangereux.
Ce confinement est autoritaire. Les réfractaires sont menacés de lourdes
amendes, voire aussi de prison. Une situation jamais connue dans l'histoire de notre pays. Et cela dure deux mois.
« On » entame à l'évidence
une vraie politique d’abrutissement des masses. Et ça marche.
Après cet essai « On » soulève un peu le couvercle. « On » nous autorise à
ressortir de chez nous. Pas très loin encore. Mais avec un masque. Parce que le
masque, d’abord interdit, devient obligatoire. Dedans comme dehors.
Cette pseudo liberté va durer quelques semaines avant que « On » nous
reconfine à nouveau chez nous. Mais « On » est magnanime.
« On » nous fait des cadeaux. « On » nous autorise à nous
éloigner davantage de chez nous. D’abord dix kilomètres, puis trente. Mais
toujours avec le masque. Et surtout « On » nous promet que si nous
nous vaccinons, tout va s’arranger. Un jour. Peut-être...
Pour nos convaincre « On » interdit même aux médecins de prévenir ou
de soigner. Malgré tout, nous restons majoritairement sceptiques. Nous ne nous
précipitons pas pour nous faire vacciner. Ceci bien que les radios et télés aux
ordres ne cessent de nous dire que c’est la seule façon de retrouver la
liberté. Alors « On » organise la pénurie de vaccins.
C’est bien connu.
Ce qui devient rare devient cher. Alors les plus abrutis d’entre nous par
la propagande se précipitent pour se faire vacciner. Même si des spécialistes
leur démontrent que c’est mettre le doigt dans un drôle d’engrenage. Néanmoins,
la majorité d’entre nous demeure septique, à défaut d’être sceptique. Six mois
après le début de l’éhontée propagande vaccinale moins de la moitié des
Français a succombé aux vertus de la piqûre dans le bras aux effets
indésirables méconnus. Ceci malgré le forcing des médias « main stream » (un anglicisme pour ne pas dire « aux ordres »), lesquels médias ne
cessent de nous rabâcher les dangers d’un virus pourtant peu létal. Et qui nous
incitent à être solidaires. Mieux, à être civiques. Voilà la nouvelle antienne :
ceux qui ne sont pas vaccinés ne sont pas civiques. Comme ceux qui refusent de
porter le masque en extérieur au motif que cela ne sert à rien. C’est à cause
d’eux, nous dit «On », si nous ne sortirons pas de cette crise.
Dans le même temps
« On » nous affirme qu’il fait tout pour notre mieux-être. Par
exemple, dix huit mois après le début de la crise, « On » nous dit
qu’il va nous rendre un peu de ces libertés qu’il nous a volées. Enfin, un peu
de liberté à ceux qui pourront présenter un passe-sanitaire réglementaire. Et
« On » attend que nous le remercions. Comme si il fallait remercier
le cambrioleur qui accepterait de nous rendre un peu des biens qu’ils nous a
dérobés pendant que nous dormions.
Ainsi, « On » va autoriser la réouverture des restaurants. Oui, ces
restaurants que «On » a fermés autoritairement depuis un an et que
« On » a soutenus financièrement avec notre argent. Mais,
attention : ouverture des restaurants seulement en terrasse extérieure.
Mais comment faire en cas d’aléas climatiques ? Comment faire s’il se met
à pleuvoir ou à venter après que les clients ont commandé leur menu ?
« On » a pensé à tout. Il a autorisé les terrasses... couvertes et
fermées ! Même si une terrasse couverte et fermée (et chauffée ?)
c’est un peu comme une salle intérieure. Sauf que dans une salle intérieure il
peut y avoir de la hauteur sous plafond ou un système d’aération. Ce qui n’est
pas le cas dans les terrasses couvertes et fermées. Eh, oui. Mais, au nom de « On »,
les salles intérieures des restos sont interdites, pas les terrasses.
Ainsi, sur les terrasses couvertes et fermées, six personnes pourront
s’installer autour d’une même table et tomber le masque pendant une heure ou
davantage pour se restaurer. Ils seront séparés de la table voisine par un
simple paravent ou un bac avec de la verdure. Si, si, c’est « On »
qui l’a décrété. Après le masque basique qui arrêterait les virus (gag), voilà
le paravent qui fait office de masque.
Ces gens qui décrètent de telles inepties, faut-il les appeler décréteurs ou
décrétins. Ou faut-il réserver cette appellation à ceux qui agréent ces
crétineries ?
On résume : à l’intérieur (sic) d’une terrasse couverte et fermée,
« On » autorise des groupes de six personnes à tomber le masque pour
déjeuner ou dîner en étant séparés du groupe voisin par un simple paravent.
Dans le même temps, « On » va demander à ses pandores et autres
chiens de garde en laisse, de verbaliser les promeneurs du bord de mer qui auront
tombé le masque en plein air et sans personne à leurs côtés.
Quant au bon peuple, abruti par les mensonges incessants des « On »,
il va se prêter à ces consignes absurdes et aberrantes, s’estimant trop heureux
de retrouver un petit peu de ses libertés perdues volées...
D’où notre conclusion : au pays des abrutis les connards sont rois.
P.S.: FIDÈLES À NOTRE DEVISE: SOURIONS PUISQUE C'EST GRAVE, NOUS AVONS TRAITÉ LE SUJET ICI AVEC UNE FORME DE DÉRISION MAIS CE QUI SE TRAME EST CERTAINEMENT TRÈS GRAVE.
QUAND UN PEUPLE NE DÉFEND PLUS SES LIBERTÉS ET SES DROITS, IL DEVIENT MÛR POUR L'ESCLAVAGE (J-J ROUSSEAU)
PS 2: choses vues par l'auteur de ces lignes ce jeudi de l'Ascension sur une plage de la Côte d'Opale, à quelques encablures de celle du Touquet.
Il est 16 heures, la marée descend. La plage est immense. Elle est arpentée par quelques centaines de promeneurs, pour l'essentiel des vacanciers. Ils marchent par petits groupes. Malgré une petite brise fraîche ils ont le sourire. Et ça se voit. Ils ont quasiment tous (à 98%) abandonné la muselière pseudo sanitaire. On re-croise enfin de vrais visages. Pour un peu on se croirait revenus en des temps normaux, loin des paniqueurs patentés.
Apparaissent alors trois gendarmes de la brigade locale. Est-ce l'effet de nombre? Que peuvent faire, en effet, trois gendarmes confrontés à deux ou trois centaines de promeneurs de tous âges espacés sur plusieurs kilomètres? Ou bien est-ce un signe d'intelligence et d'ouverture? En tout cas les militaires passent au milieu des promeneurs sans faire la moindre
remarque à qui que ce soit.
Ce jeudi là, sur les coups de seize heures, sur cette plage de la Côte d'Opale, on aurait pu se croire revenus dans un pays civilisé.
Et qu'est-ce que cela faisait du bien!