APRÈS UNE GARDE À VUE DE 48 HEURES, LE MYSTÈRE S'ÉPAISSIT:

POURQUOI CETTE MINABLE AFFAIRE DE BRUTALITÉ PRÉSUMÉE REMONTERAIT-ELLE JUSQU'À PARIS ?

(la suite de notre article du 13 novembre)

Si l'on en croit l'encadré que le dauphiné a publié sur son site ce mardi après-midi, le quotidien local va consacrer ce mercredi 17 novembre un grand article sur la "rencontre" la semaine dernière entre Renaud Beretti et S.B., un ex-employé municipal. Toujours si l'on en croit les quelques lignes sous la photo, le daubé aurait d'ores et déjà choisi son camp vu qu'il n'hésite pas à affirmer que
le maire d'Aix-les-Bains a été brutalisé le 12 novembre. Confer ci-dessous:


Bigre, avoir attendu le mercredi 17 novembre pour informer les Aixoix que leur maire a été brutalisé le vendredi 12 novembre, c'est avoir fait bien peu de cas, pour le quotidien local,du traumatisme qu'à dû subir ce pauvre Beretti !
Rions.


Sauf que, au moment ou le daubé prétend que Beretti aurait été "brutalisé", il n'existe encore aucun élément probant et incontestable démontrant qu'une brutalité a eu lieu, ni que Beretti en ait été la victime, ni que l'auteur serait la personne qui a été placée en garde à vue samedi.

A ce propos, tout juste conviendrait-il de préciser que S.B. (l'ex-employé municipal) même après 48 heurs d'une garde à vue très inconfortable, a formellement nié avoir "brutalisé" le maire et que les premiers éléments de l'enquête ne l'ont pas vraiment démenti.
L'affaire s'étant déroulée sur la place publique d'une ville où les caméras de video surveillance ont l'oeil partout et à chaque instant, peut-être que l'examen des images viendra conforter l'une ou l'autre des versions opposées. En attendant, ces images n'ont pas été projetées ce lundi devant les juges (un oubli sans doute de M. Beretti), lesquels juges ont accordé à S.B. un délai pour préparer sa défense. Les magistrats lui ont toutefois interdit de remettre les pieds à Aix-les-Bains d'ici l'audience prévue fin décembre et lui ont enjoint d'aller consulter un médecin psychologue pour tenter de déterminer sa "dangerosité potentielle".

Reste une question: pourquoi le daubé a-t-il,dans sa brève mise en bouche de l'article de ce mercredi, précisé que "l'affaire serait même remontée jusqu'à Paris" citant ainsi les propos de l'avocat du prévenu.
Oui, pourquoi une minable affaire de "brutalité" présumée sur le modeste maire d'une ville de 30.000 habitants, dans la Savoie profonde, serait-elle remontée jusqu'à Paris?

Ici, on a peut-être un élément de début de réponse: et si cela avait à voir avec les fameux fichiers informatiques qui se baladaient dans la mairie avant que le député-maire ne transforme en une fumeuse affaire de piratage informatique une lamentable négligence des cadres municipaux et des curiosités inopportunes de certains des employés.
Allez, pour tout dire, on a même sur la question une idée très précise...
Mais laissons encore planer le suspens.

à suivre

PS: L'affaire n'avait été évoquée jusqu'à ce jour que par notre modeste journal en ligne. Néanmoins le daubé reconnaît, dans son annonce du mardi 16 (supra) qu'elle a fait grand bruit dans le microcosme politique savoyard. On va bientôt savoir si cela lui aurait écorché la plume au canard laquais de préciser que c'est le Journal d'Aix-les-Bains qui l'avait révélée en détails dès samedi après-midi, et que c'est cela qui a fait grand bruit..?



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