ELECTION PIÉJACON: chapitre 1, le (Paris) MATCH est lancé !

CETTE FOIS, ON Y EST DE PLAIN PIED

Avertissement: La campagne pour l'élection présidentielle (prévue en avril prochain) commence très fort. Bien sûr, dans ce modeste canard à vocation locale il peut paraître présomptueux d'aborder ce sujet. Et pourtant quand on mesure à quel point on s'est tous faits "couillonner" en 2017, on se dit que ça ne coûte rien d'en parler ici. Même si face au troupeau de moutons bêlants...
Bon, n'insultons pas l'avenir. Il est vrai que si notre modeste site n'aura que très peu d'influence sur le résultat final, si chacun, dans le pays y allait de sa petite pierre, peut-être que...
D'autant plus que, en 2017, à défaut d'avoir joué un rôle dans l'élection présidentielle, nous avons pu nous flatter d'avoir joué un rôle dans la définitive mise à l'écart de la politique du brillantissime Dominique Dord. On en rit encore.
Avec parfois plus de 5 000 vues pour certains articles (dans les périodes électorales, en dehors c'est plus calme) notre journal n'avait pas laissé indifférents tous les habitants de l'agglomération. Cette fois-ci, faute d'idole (rires) locale à déboulonner, on se contentera de ne pas relayer les bourrages de crâne dont la presse classique (y compris locale) ne va pas manquer de gaver ses spectateurs, auditeurs ou lecteurs... Et ça commence très fort...

Voici comment la bonne presse française subventionnée (sans l'argent public elle mettrait la clé sous la porte) vient de lancer la campagne du président sortant:


Oui, ça commence fort. Plus de 600 maires, reprennent à l'envi les trompetteurs (on aime bien ce néologisme évocateur) soutiendraient donc déjà Macron..?

Pour notre part on s'est permis de consulter la liste pour constater qu'on était loin des 600 maires puisque parmi ces premiers signataires on comptait environ 150 non-maires. Des sénateurs, des conseillers départementaux ou régionaux, mais aussi de simples conseillers municipaux, voir des "membres" d'une assemblée. Ah, ça, Ils ont ratissé large pour faire nombre. Mais pourquoi la presse ment-elle?

Ceci dit (même si ils vont en recruter d'autres plus au moins spontanément!) 600 maires sur les 36.000 communes que compte le pays, cela ne ferait qu'un taux d'adhésion à Macron de moins de 2% chez ces "élus de terrain". Pas glorieux comme début.
Mais c'est pire encore si l'on considère qu'avec les conseillers départementaux, régionaux et municipaux c'est plus de 500.000 élus locaux que compte la France. Et dans ces conditions, le pourcentage d'adhésions à E. Macron tombe dans un gouffre abyssal.
Mais ne nous réjouissons pas trop vite. A force de pressions amicales (et financières) bien d'autres élus vont rejoindre, plus ou moins spontanément, cette cohorte... "Nous partîmes six cents mais par un prompt renfort nous nous. vîmes trois mille en arrivant au port..." comme l'écrivait le bon Corneille.

Un détail en passant: parmi la liste des 600 soutiens de la première heure on ne compte aucun savoyard! Le Béret' attend sans doute de savoir qui a des chances de remporter l'élection avant de se prononcer.
Si il n'y a guère de pointures politiques dans ce premier ralliement, la liste des dix premiers laisse entrevoir le pire. En tête de liste, bien sûr, on trouve le maire du Havre,  l'ancien panda de premier ministre, celui qui a si brillamment géré le début de la pandémie avant de s'enfuir devant les dégâts causés par sa catastrophique gestion. L'ex-UMP Edouard Philippe, une référence en matière de fidélité et de solidité au poste.

Autre référence girouette politique parmi les dix premiers de la liste, le moto-didacte (cf le Canard Enchaîné) Christian Estrosi, dit le visionneur fou. On y retrouve aussi une sénatrice de l'Oise, la dame Cayeux, qui fut jusqu'au mois d'avril 2017 la plus inconditionnelle supportrice de François Fillon auprès de qui elle espérait devenir ministre. C'était avant de rejoindre la troupe en marche... Après la victoire de Macron.
Avec de tels soutiens, encore besoin d'adversaire..?
Et puis il y a Hubert. Hubert Falco, cinquante années, un demi-siècle, en politique. D'abord modeste conseiller municipal dans une municipalité... de gauche, avant de s'installer à droite toute aux côtés d'un certain Maurice Arreckx qui fut son mentor. Hubert Falco a trusté tous les postes dans le Var. Hubert Falco dont l'un des rédacteurs de ce site, qui travaillait alors dans le Var, se souvient du jour où il a fait sa connaissance, de sa poignée de main appuyée. Et de ce regard..!
C'était du temps ou Maurice Arreckx, le (grand) maître d'Hubert, faisait connaissance avec la justice et avec la prison pour des bricoles (liens avec le banditisme, pots de vin, marchés truqués, etc).
Hubert avait alors succédé à Maurice.

Et par un étrange hasard, voici quelques jours, M. Falco, le soutien n°7 de Macron a été entendu pour une sombre histoire de détournement de fonds publics.


Derrière Emmanuel, ils ne sont qu'entre gens de bonne compagnie. ils vont venir, ils seront bientôt tous là...

La rédaction

Si voter changeait quelque chose il y a longtemps que ça serait interdit.