Très symbolique est très parlante cette nouvelle revue de presse. Elle exprime bien ce qu'est en train de devenir la bonne ville d'Aix-les-Bains.
On commence avec le traditionnel coup de lèche-bottine à laquelle la presse locale est coutumière, on en verra les raisons et les effets plus bas.
Candide Candidat qu'en dit-on ?
On l'a dit, le Renaud Beretti prépare activement sa candidature pour les législatives prochaines. Alors le daubé est mis à contribution. Tiens, par exemple, l'ex-shérif de ces dames (on verra plus loin qu'il justifie ce surnom) s'est rendu à Entrelacs (ex Albens et ses satellites) pour y inaugurer, tenons nous bien, un cheminement piéton et un parking. A quel titre était-il présent? Eh bien parce que Grand Lac et ses contribuables ont financé ces travaux à hauteur d'un demi million d'euros.
Au moins les contribuables aixois savent où passent leurs impôts et qui tente d'en tirer parti.
Il faut qu'on, il faut qu'on... s'en méfie
Ci-dessous extrait d'un article paru sur la page internet de l'hebdo des savoie
C'est osé, ce titre à propos des faucons.
Nous, ici, on ne fera aucune allusion entre les faucons et les vrais....
Le shérif veut battre Estrosi dans sa course à la caméra
La cité aixoise n'est pas oubliée par le Béret'. A défaut d'inauguration de grands travaux inexistants dans l'ex-cité thermale, le Renaud a toujours un tour dans son sac pour faire parler de lui. Cette fois ci c'est sur le site internet de l'Essor Savoyard que l'on apprend que le shérif de ces dames est fier d'annoncer que la ville est la plus video surveillée de toute la Savoie.
Aix compte plus de 200 caméras. Soit 70 caméras par tranche de 10.000 habitants. Cela ne vous dit rien? Eh bien Aix est en passe de rivaliser avec Nice, la ville la plus vidéo fliquée de France avec 71 caméras pour 10.000 habitants. Ce qui n'y a pas empêché des attentats sanglants et des assassinats en pleine rue. Mais les maires de Nice et d'Aix sont contents. Les retraités frileux qui leur servent de réservoirs d'électeurs n'y voient pas le mal. C'est les mêmes d'ailleurs qui sont fiers de présenter leur pass-pass. Triste société...
Et encore de l'argent par les fenêtres de Grand Lac
C'est dans le daubé, dans sa page d'annonces légales, que les contribuables de Grand Lac peuvent avoir une (toute petite) idée de la façon dont nos joyeux élus jettent notre argent par les fenêtres. Ici, la bagatelle de 210.000 euros:
Oui, on a bien lu. Beretti s'apprête à refiler 210.000 euros à une société de communication pour interroger les habitants de l'agglo sur comment gérer les déchets. Et 210.000 euros juste pour le porte-à-porte. Donc sans compter la réalisation et l'impression des documents à distribuer. Mais ils sont fous..!
Et ce n'est pas tout, car la gabegie a déjà commencé.
Et l'on arrive au noeud du problème: la dépendance de la presse envers les pouvoirs politiques et financiers.
Car on n'a reproduit ci-dessus que l'essentiel de l'annonce, juste ce qui suffisait pour que les sociétés concernées puissent demander un dossier plus complet à la CALB Grand Lac. Mais l'annonce légale tient sur deux colonnes et plus de la moitié de la page du daubé:
Or une telle annonce est facturée minimum entre 1500 et 2000 euros, son tarif étant calculé en fonction de la surface occupée. La mairie, la CALB et tous leurs satellites et autres organes dépendants peuvent publier jusqu'à une annonce semblable par semaine. Soit un revenu pour le journal de 50 à 100.000 euros annuels. De quoi assurer le salaire et charges de deux journalistes. Dans ces conditions le journal n'a pas envie de se fâcher avec les princes qui gouvernent et qui dispensent le bon argent. Compris?
Cela ressemble à un faire-part de décès.
L'argent étant le nerf de la guerre, tout
est bon pour en faire rentrer. On sait que Macron,dit Koakilencoute, a
largement financé la presse française à coups de centaines de millions
d'euros. Mais apparemment cela ne suffit pas puisque le daubé nous annonce la fin de son agence locale aixoise:
Par expérience, l'auteur de ces lignes sait que cela commence toujours comme cela. Comme il faut faire plaisir aux actionnaires, les propriétaires de journaux tentent de réduire les coûts. On embauche d'abord des pigistes, plutôt que des journalistes titulaires. Puis on ferme les petites agences locales. Et on fusionne les éditions...
Faute de lecteurs et de rentabilité, probablement, ou pour complaire aux actionnaires, le daubé est sur ce parcours..
De profundis.
PS: n'oubliez pas non plus de cliquer sur "Ma Chronique Macronique" en haut à droite de la page de garde ou sur
http://www.aixlesbains-lejournal.fr/article/20220204-1268-ma-chronique-macronique-opticon.html