Cela se passait à Aix-les-Bains lors d'un précédent mandat municipal dirigé alors par le député-maire Dominique Dord. Le magazine l'AIXaspérant rapportait des faits plus que troublants pour l'équipe municipale en place.
Une employée de la mairie accusait un adjoint de l'avoir violentée dans le but d'obtenir une relation sexuelle. Selon l'article du magazine, au lendemain des faits cette femme était allée raconter cette agression au commissaire de police de la ville. Il apparaissait que le commissaire n'avait pas enregistré la plainte ni même rédigé une main courante. Il avait tout simplement conseillé à la victime présumée d'aller d'abord en parler au député maire. Ce que la femme avait fait dès le retour de Dord à la mairie. Et puis l'affaire s'était enlisée. L'adjoint en question avait été "invité" par le député-maire à quitter la ville et à ne plus apparaître aux séances du conseil municipal. Ce que l'agresseur présumé fit tout en continuant de percevoir ses indemnités d'adjoint. Voilà ce que rapportait alors le magazine Aixaspérant tandis que le reste de la presse locale aixoise faisait le silence sur cette pénible affaire. Cette agression n'eut jamais de suite judiciaire. La victime présumée sombra dans une forme de dépression et, le temps passant, elle renonça à poursuivre son agresseur. Il y eut pourtant une enquête du parquet mais pas pour poursuivre le coupable ou ses "complices" silencieux mais pour s'assurer que le magazine n'avait fait que se conformer à des faits incontestables. Ce qui était le cas. L'affaire en resta là.
Quelques temps plus tard, une autre affaire d'agression sexuelle prétendument commise par un autre adjoint donna lieu à une nouvelle rumeur. A l'occasion de la fameuse affaire de piratage informatique, on vit même circuler des mails dans lesquels une présumée victime relatait les faits et menaçait le présumé coupable de tout révéler. Mais, une fois encore, il n'y eut aucune autre suite.
Voilà pour situer le décor dans l'espace et dans le temps.
Et voilà qu'en ce début d'année 2022 une histoire en tout point semblable refait surface.
Voici un mois, un membre de la rédaction de ce journal en ligne a reçu un message d'un correspondant anonyme. Selon ce message, du personnel féminin de la mairie aixoise aurait déposé une plainte à la gendarmerie pour harcèlement et agression sexuelle. Les noms des agresseurs présumés étaient même cités mais pas ceux des présumées victimes, uniquement leur fonction éventuelle. Faute de pouvoir corroborer les faits, on n'y donna pas suite.
Jusqu'à ce que cette semaine un autre correspondant nous donne l'identité des présumées victimes en se demandant pourquoi, puisqu'il y aurait bien eu une plainte déposée en gendarmerie (ce correspondant dixit) pourquoi personne dans la presse n'évoquait cette affaire.
La réponse à cette interrogation est simple: parce que l'on ne dispose d'aucune preuve sur la véracité des faits et qu'il est possible, sinon probable, que la ou les victimes potentielles n'ont pas envie de voir leurs noms et qualités être exposés dans la presse.
Alors, voilà, c'est tout. Ici on ne couvre personne et on n'a pas peur non plus de la vérité.
Si il existe, ce qui nous a paru fort plausible, des personnes qui auraient déposé plainte pour des faits d'agressions ou harcèlements sexuels et qui souhaitent le faire entendre, on fera mission d'informer.
A défaut, on se contentera de ce qui précède, sans mettre en cause qui que ce soit.
Rappelons quand même qu'en janvier 2015, notre journal en ligne avait été le premier à évoquer une mystérieuse conspiration municipale autour d'une sombre histoire de piratage informatique. Ce qui valut à un des rédacteur de ce journal en ligne, dans une plainte officielle de la mairie aixoise, d'être désigné comme le complice, voire l'instigateur et le bénéficiaire de ce prétendu piratage dans lequel auraient figuré les fameux mails évoqués supra. Quelques semaines plus tard, au vu de cette curieuse plainte, la bonne presse quotidienne locale faisait sa une et ses choux gras avec cette ténébreuse affaire. Deux ans plus tard, deux lampistes furent condamnés à rien, sinon a être licenciés sans indemnité. Quant à la plainte du rédacteur de notre journal pour dénonciation calomnieuse elle ne reçut aucune suite.
Nous n'avions eu que le tort d'avoir compris trop tôt.
Bis repetita placent?
Ci-dessous copie de l'article paru dans le magazine l'AIXaspérant