Revue de Presse: BERETTI MAC MAHON: QUE D'EAU, QUE D'EAU!

Et une bien curieuse cyber attaque qui nous rappelle....


Elle est rigolote la presse locale aixoise. Rigolote et oublieuse. Alors rafraîchissons lui la mémoire.

C'était en 2004, 18 ans déjà, un siècle pour les journaleux modernes. Aix-les-Bains avait alors pour maire l'incertain Dominique Dord, lequel avait pour directeur de cabinet le non  moins incertain Renaud Beretti.

Dans un éclair de lucidité Dord et son chef de cabinet venaient de découvrir l'évidence: les conduites alimentant la ville en eau potable fuyaient comme des passoires. Près de 40% de l'eau potable produite disparaissaient dans les sous-sols avant d'arriver aux robinets. Alors les deux hommes, dans un autre éclair, de génie cette fois, avaient trouvé la solution: créer une nouvelle taxe locale sur l'eau, d'abord de quelques cents, puis de quelques euros, payés par tous les usagers, pauvres ou riches. Et l'eau allait être sauvée. Et le peuple, reconnaissant, allait être sauvé des eaux!

Et patatras. Dix huit ans plus tard voici ce que "révèle" le daubé dans un éclair, lui aussi, de lucidité:



Eh, oui. Et à la lecture des chiffres on découvre qu'Aix les Bains est le recordman de Savoie de la fuite des eaux. Il y a encore près de 40 % de l'eau produite qui n'arrivent pas aux robinets des Aixois (cela va beaucoup mieux dans les communes environnantes).
Malgré la taxe créée par le tandem Dord-Beretti, pour les Aixois c'est toujours la fuite en avant! Au point qu'en faisant mine de découvrir ces chiffres lamentables, tel un président Mac Mahon découvrant les inondations dans le Sud-Ouest, Beretti, constatant que les fuites équivalaient au lac du Bourget, se serait écrié : "Que d'eau, que d'eau". On attend que le préfet lui réponde en écho: "Et encore on n'en voit que la surface!" (réponse officielle du préfet à Mac Mahon, ndlr)

Un malheur n'arrivant jamais seul, voici qu'une autre nouvelle venait perturber la sérénité faussement affichée par les édiles aixois: une cyber attaque avait paralysé les services informatiques de la mairie.
Ci-dessous extrait d'un article paru sur le site de l'Essor



A moins qu'il s'agisse d'un coup des Russes furieux du soutien sans faille que le maire d'Aix les Bains apporte à l'Ukraine (défense de rire) on se demande si cette cyber attaque n'arrive pas, une fois encore, à point nommé.
Rappelons nous, c'était à l'aube de l'année 2015. La mairie avait été victime d'un odieux piratage informatique, le daubé en avait fait sa "Une" et l'Essor était revenu sur le sujet.

Un piratage, c'est en tout cas ce que le maire et son premier adjoint de l'époque, Beretti, prétendaient. Une "prétention" que la justice, malgré une enquête prestement menée, n'a jamais pu établir avec des preuves. Etonnant, non?

Etonnant surtout quand on a appris par la suite que parmi les documents qui auraient "fuité" se trouvaient des mails que D. Dord aurait échangés à l'occasion de ce qui allait devenir "l'affaire Bygmalion".
Etonnant encore, parce que parmi ces documents dits "piratés", il se serait également trouvé des mails dans lesquels une jeune femme accusait de viol, à tort ou à raison, un élu, et pas parmi les plus discrets.
La vie n'est qu'un éternel recommencement.