Avis à la population de Grand-Lac: Pour des raisons d'économies financières, la piscine olympique sera fermée au public à compter de prochainement et ceci pour une durée indéterminée. Toutefois, pendant toute la saison hivernale, les nageurs seront autorisés à se baigner dans mon Grand Lac. Signé, Renaud Beretti, roitelet d'Aix-les-Bains et de Grand Lac.

Un petit rappel hystérique historique:

En 2001, quand le cas Dord prend le pouvoir à la mairie d'Aix-les-Bains, la nouvelle piscine municipale (voulue par le prédécesseur Grosjean) n'a pas encore été inaugurée. L'établissement va très vite faire le bonheur des nageurs et des baigneurs. L'ancien maire Grosjean a même fait en sorte que le bassin extérieur bénéficie de la couverture d'un toit rétractable, ce qui garantit le maintien en température à moindre frais à la saison hivernale. Tous les Aixois sont contents.

Dix ans plus tard, le  cas Dord, qui après force magouilles politiciennes a pris la tête de l'agglomération, décide que la piscine municipale aixoise deviendra piscine intercommunale. C'est à dire ouverte, entre autres, à toutes les écoles des communes environnantes. Pour ce faire il prévoit d'y faire réaliser des travaux à hauteur de 2 millions d'euros. Lesquels travaux coûteront in fine plus de deux fois plus cher que prévu. Mais qu'importe puisque c'est les électeurs contribuables qui paient.
Pour près de 5 millions d'euros de dépenses la piscine ne reçoit qu'un ripolinage de façade. Et alors que la population censée les fréquenter va doubler, les bassins ne sont pas agrandis. Mais il y a pire.

Dord et sa bande d'incapables décident aussi de supprimer le toit coulissant qui garantissait en hiver le maintien d'une bonne température dans le bassin olympique. Certains ont beau lui dire (et notamment dans les organes d'opposition municipale) que c'est une erreur de supprimer ce toit, il n'en a cure. D'autres ont beau démontrer qu'il serait plus intelligent de laisser un toit ouvrant et d'y associer des panneaux photovoltaïques pour maintenir efficacement la température en hiver, le cas Dord et son premier adjoint, un certain Penaud Beretti, n'entendent rien. Cinq millions d'euros de fichus en l'air..!

La suite était prévisible

Et voilà qu'à l'arrivée de l'hiver 2022, le sieur Beretti nous annonce qu'il va devoir fermer au public le bassin olympique extérieur pour cause... d'économie!!!.
Le fidèle suppôt de Dord pendant la gloire du-dit, le mec qui a tout accepté, qui a dit amen à toutes les énormités, les erreurs, les manoeuvres voulues par l'ex-trésorier de l'UMP, ce type croit-il toujours que "ces couillons d'Aixois"  (comme ils les appellent entre eux) vont encore l'exonérer de toute responsabilité pour cette décision inique. Eh bien...

Eh bien croire en cela c'est peut-être présumer de la crédulité, de la docilité et de la passivité des "ces couillons d'Aixois", du moins si on en juge par les premières réactions recueillies auprès des usagers habituels de la piscine olympique. Et l'on ne parle pas que des sportifs mais de ceux pour qui la piscine n'est pas qu'un lieu de loisir mais aussi un lieu de santé. Pour ceux qui avaient pris l'habitude d'aller nager quatre ou cinq fois par semaine pour préserver une certaine souplesse, pour entretenir une respiration, ou simplement pour se vider l'esprit en cette période déjà très tendue.

Oui, à écouter les premières réactions, on a le sentiment qu'une partie non négligeable de "ces couillons d'Aixois" commence à prendre conscience que leur réalité quotidienne s'éloigne de plus en plus de la saga que les gens au pouvoir et leurs médias tentent de faire avaler au plus grand nombre.

Alors, comme le chantait Brassens, y-a-t-il peu de chances qu'on détrône les rois des cons? Ou bien la conscience vient-elle à ceux dont la patience a été mise à rude épreuve?

Allez les Aixois. Nous somme sûrs que si demain une centaine d'entre vous s'en va occuper l'intérieur de la piscine par un lundi matin, le Bébéretti va faire dans sa couche et va rouvrir la piscine olympique.
Et ce koakilencoute comme dirait l'autre paltoquet !
On prend les paris.

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