AIXOIS NE SOURIEZ PLUS, VOUS ÊTES DÉFINITIVEMENT FLIQUÉS

ET LE PIRE RESTE SANS DOUTE À VENIR


VOILÀ QUI DEVRAIT RAPPELER DES SOUVENIRS À QUELQUES LECTEURS AVERTIS ET INFORMÉS.

C'était au mois de juin 2006. Le magazine Aixaspérant avait fait une sacrée révélation. Sans avertir qui que ce soit la mairie avait déjà installé des caméras de video-surveillance au centre ville. Ah, bon ! Mais qui y avait-il derrière cette curieuse manoeuvre..? On va y venir.

Elu maire de la cité thermale en mars 2001 le député Dominique Dord s'était très vite aperçu qu'il ne pouvait pas mener efficacement ses deux mandats.
Passer les trois quarts de son temps à Paris ou dans sa circonscription lui laissait peu de temps pour veiller sur les affaires municipales aixoises. Mal, très mal secondé par les quelques guignols, sans expérience municipale eux-non plus, qui l'avaient accompagné dans cette aventure, Dord avait cru bon de faire venir auprès de lui un "spécialiste".
Un spécialiste qui avait sévi plusieurs années dans l'administration locale savoyarde et qui s'apprêtait à se faire virer de son dernier emploi.
Il faut dire que la bonne cité d'Albertvillle, là où le sieur avait sévi comme directeur de cabinet, était dans la tourmente avec bien des scandales. Il y avait eu notamment des plaintes judiciaires contre les dirigeants politiques locaux pour une affaire pas très reluisante, à savoir un fichier secret de personnes susceptibles, en raison de leur appartenance  ou de leurs moeurs (sic) de nuire à la société. Le flicage avant l'heure.

C'est donc après être passé par cette bonne ville d'Albertville pas très regardante avec les droits des citoyens que Renaud Beretti devenait le chef de cabinet et le principal homme de confiance (défense de rire) du député-maire aixois.
Très vite le Béret' allait en prendre à ses aises. Très vite les élus de base comprirent qu'il était devenu le maire-bis avec l'assentiment du titulaire officiel du poste, lequel n'en avait sans doute rien à faire des intérêts des Aixois, y préférant ses aventures politiciennes dans la Capitale.
C'est donc le Beretti qui, au printemps 2006, sans en informer préalablement ni les citoyens locaux ni même le Conseil municipal, avait décidé l'implantation des premières caméras de vidéo surveillance au centre ville.
En juin 2006 le magazine Aixaspérant (plus de 2 000 exemplaires vendus à chaque parution) avait révélé le procédé:


L'affaire avait fait grand bruit, d'autant plus que le seul fait d'implanter des caméras de surveillance dans une ville sans en informer les autorités régulatrices était un délit puni de peine de prison.
Faux-cul comme pas deux, Dord démentait d'abord l'information puis la minimisait.
Quelques mois plus tard, interrogé par les fonctionnaires de la Chambre des Comptes, il assurait même qu'il ne voyait pas de raison d'installer des caméras dans la ville, pas plus que de renforcer les effectifs de la police municipale, encore moins de les armer.

Ça, c'était juste avant les élections de 2008. Cette année-là Beretti troqua sa casquette de chef de cabinet pour enfiler l'écharpe de premier adjoint. C'est dire à quel point il avait pris l'ascendant sur Dord.
Mis en totale confiance, le Béret' allait s'en donner à coeur joie dans le flicage de la ville. Non seulement il allait renforcer les effectifs de la PM, non seulement il allait les armer mais profitant de la nouvelle législation il se lançait dans la mise sous surveillance vidéo de la cité thermale, renvoyant Dord à ses fausses promesses.

Mais, naturellement, la mairie affirmait aux braves gens que tout cela c'était pour leur bien, pour les protéger, pas pour les punir ni pour les traquer. Ben allons. Et les gogos d'Aixois y croyaient sans doute puisque en 2014 ils revotaient pour les mêmes. Et cette fois Béretti, dit le Shérif de ces dames, ne sentait plus de frein à son ambition. Tout en continuant à "fliquer" la ville il savonna la planche de celui qui l'avait fait venir d'Alberville pour le seconder. Tant et si bien qu'aux législatives de 2017, un Dord déconsidéré se fit ravir son poste de député par une jeune fille novice. Ce fut son coup de grâce. Beretti alors ne lui laissa que ce choix, sa démission ou le chaos. Dord démissionna. Ce qui était écrit arriva: Beretti l'Albervillois déchu s'installa dans le fauteuil vacant du maire d'Aix les Bains.
Plus rien ne pouvait lui résister.
Officiellement élu en 2020 dans une forme d'embrouillamini électoral pour cause de Covid, Beretti n'avait plus aucun obstacle devant lui. Il pouvait parachever son oeuvre.

Désormais, c'est écrit dans la presse locale docile, les caméras qui ne devaient pas exister vont verbaliser sans intervention humaine:


Le contrôle et la verbalisation des citoyens aixois par caméra ne font sans doute que précéder la reconnaissance faciale qui, elle, ne va pas tarder à arriver à Aix-les-Bains comme elle l'est déjà à Nice, le modèle du Béret'
.
Certains ne vont pas nous croire. Tant pis.
C'était pourtant annoncé dès 2006 dans le petit magazine local Aixaspérant: "souriez vous êtes fliqués, la ville vous surveille". Et c'est devenu la réalité à Aix en 2022.

Et, on insiste, le pire reste à venir.

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