La stratégie de la peur. Les savants
doutent et les sages réfléchissent.
Le climat, on n'y peut rien pour trois raisons différentes
dont chacune suffit
20 mai 2021 / Association des climato-réalistes
Par Christian Gerondeau
Dans cet article Christian Gerondeau explique
pourquoi il est impossible de faire cesser l’accroissement du stock du CO2
atmosphérique. Les raisons en sont si évidentes que chacun peut les
comprendre, même sans bagage scientifique.
1. La confusion entre le flux et le stock
La confusion
règne entre le flux annuel des émissions de CO2 et le stock de
celui-ci présent dans l’atmosphère terrestre. Mais c’est seulement ce dernier
qui pourrait avoir une influence sur la température et le climat et non le
niveau des flux annuels, contrairement à l’opinion partout répandue. Or la
masse du CO2 aujourd’hui présente dans l’atmosphère est considérable
puisque qu’elle atteint 3 200 milliards de tonnes, alors que l’ensemble des
émissions mondiales n’accroissent celle-ci que de 16 milliards de tonnes par
an, c’est-à-dire de 1/200ème, soit 0,5 %.
C’est ainsi que
les émissions françaises qui représentent environ 1 % des émissions mondiales
n’accroissent le stock du CO2 atmosphérique que de 1/20 000ème
chaque année. Leur diminution de 40 %, objectif fixé par la Convention
Citoyenne pour le Climat réduirait donc de 1/50 000ème seulement
cette masse chaque année. Il faudrait attendre 5 siècles pour que cette
dernière soit réduite de 1 % !
La disproportion
entre la masse du stock de CO2 atmosphérique et le faible impact sur
celle-ci des flux mondiaux annuels (200 fois moins) est la première raison pour
laquelle nos efforts de réduction des émissions de CO2 ne peuvent
avoir aucune influence significative à échéance humaine,
NB : L’absence fréquente de comparaison entre le
flux et le stock de CO2 découle curieusement de l’usage d’unités de
mesures différentes. Les flux sont mesurés en tonnes, alors que la
concentration du CO2 dans l’atmosphère l’est en « ppm » (parties par
million). La cause paraît petite, mais les effets sont considérables.
2.
Les pays développés n’ont plus la main sur
les émissions
Ce sont les pays
en développement qui ont désormais la main et non les pays développés qui ne
représentent plus qu’un tiers des émissions mondiales de CO2
pourcentage qui ne cesse de décroître. Année après année, les pays en voie de
développement ne cessent d’annoncer qu’ils vont accroître fortement leurs
émissions de CO2 au cours des décennies à venir car c’est
indispensable à la sortie de la pauvreté et de la mort de leurs populations, de
sorte que le total mondial des émissions annuelles va inéluctablement continuer
à croître quoique fassent les pays développés. Les hydrocarbures fossiles –
pétrole, charbon, gaz naturel – continueront en conséquence à procurer
l’essentiel de l’énergie indispensable à l’humanité pendant encore un
demi-siècle au moins. D’ici là, la « transition
énergétique » de la planète restera un mythe.
3.
Les engagements à la «neutralité carbone » des pays développés sont
des mensonges
Il ne faut enfin
pas s’illusionner enfin sur les possibilités de réduction des émissions de CO2
des pays développés euxmêmes, car ceux-ci reposent aujourd’hui eux aussi pour
les quatre cinquièmes de leurs besoins sur les hydrocarbures fossiles pour se
procurer l’énergie indispensable à leur prospérité sinon à leur survie.
L’expérience
européenne de la décennie écoulée a notamment mis en évidence que les énergies
renouvelables intermittentes (éolien et solaire) présentées partout comme étant
la solution, ne pouvaient produire du fait de leur intermittence que moins de
50 % de l’électricité nécessaire à chaque pays. Or l’électricité n’assure
elle-même guère plus de 20 % des besoins énergétiques des pays développés. Il
en découle que les énergies renouvelables intermittentes ne peuvent répondre
dans des conditions économiquement acceptables qu’à 10 % environ des besoins
énergétiques totaux, dont la très grande majorité continuera donc à dépendre
des hydrocarbures fossiles, Le chiffrage de 80 % avancé par le GIEC ne repose
sur rien.
Pour leur part,
les « objectifs » nationaux de diminution de moitié d’ici 2030 des émissions de
CO2 et d’obtention de la «
neutralité carbone » d’ici 2050 qui fleurissent actuellement dans un
mouvement de surenchères entre pays n’ont aucune chance d’être atteints et vont
être démentis dans les années immédiates par les faits, comme l’ont été tous
leurs prédécesseurs.
Les causes de la désinformation
Les trois motifs
exposés ci-dessus qui expliquent pourquoi il est impossible de faire cesser à
l’accroissement du stock du CO2 atmosphérique – sans lequel la vie
n’existerait d’ailleurs pas sur terre – sont si évidents qu’ils sont à la
portée de tous sans qu’il soit nécessaire de disposer de connaissances
scientifiques qui excèdent le niveau du primaire.
S’ils sont
méconnus, c’est que l’humanité est victime depuis un demi-siècle de la plus
grande manipulation qu’elle ait jamais connue, qui découle de la prise en mains
des Nations-Unies par les grandes ONG écologistes comme le rappellent quelques
dates.
–
1973
: Création au sein des Nations-Unies d’un Ministère de l’Écologie, baptisé « Programme des Nations-Unies pour
l’Environnement » (PNUE), par le Canadien Maurice Strong, et instaurant la
main mise sur celles-ci des ONG écologistes.
–
1988
: Création du GIEC à Genève.
–
1992
: Premier Sommet Mondial sur le Climat, réunissant à Rio sous l’égide des
Nations-Unies et sous la présidence deMaurice Strong 108 Chefs d’État, et
portant le dossier climatique présenté comme étant catastrophique au premier
rang des préoccupations mondiales où il se trouve encore trois décennies plus
tard alors que personne n’en parlait auparavant.
–
De
1995 à nos jours, tenue chaque année sous l’égide des Nations-Unies de grandes
réunions mondiales consacréesau dossier du climat, et regroupant des dizaines
de milliers de participants. Parmi celles-ci Kyoto (1997) Copenhague (2009)
Paris (2015) et bientôt Edimbourg (2021). Chaque sommet réitère sans le moindre
effet l’urgence absolue de réduire les émissions mondiales de CO2,
qui n’ont au contraire globalement cessé de croître au fur et à mesure que de
nouveaux pans de l’humanité sortaient de la pauvreté.
– 1965 : Création au sein de l’ONU du « Programme des Nations-Unies pour le Développement » (PNUD) venant renforcer l’action du PNUE dans le domaine du climat. En 2021, ces deux organismes sont toujours tenus par des dirigeants issus des grandes ONG écologistes. Jouant sur la peur, ceux-ci ont réussi à masquer jusqu’à présent au monde entier les constats dénoncés au début de cette note qui mettent en évidence que l’humanité ne peut avoir aucune influence significative sur la masse du CO2 atmosphérique. Ils ont également réussi à masquer que cette dernière est aujourd’hui très faible en regard de ce qu’elle a été dans le passé de la planète sans qu’il en découle aucun inconvénient, et qu’il n’y a donc aucune raison d’être pessimiste pour l’avenir.
En voulant faire du fric,
l’écologie devient-elle criminelle
. Aux Césars. Une ado, les yeux hagards, épaisse comme une ‘’stockfish’’, (comme
disait Raimu, dans Marius), blanche comme un antispéciste du Marais, avec sur
le t-shirt ‘’we have 761 days left’’ est
venue faire la révolution devant des bobos gâtés et décérébrés. Il y a bien de
quoi démoraliser plus d’un ado !
On comprend que les jeunes fragilisés se suicident avec de tels voyous
corrompus à la tête de l’occident qui font tout pour abrutir les
populations ! Des exemples ?
. Greta à Paris en février, en
photo, en t-shirt parce qu’il a fait 15° pendant quelques jours ! On
attend les photos des Baléares sous la neige les mêmes jours.
. En mars, des tempêtes de neige en
Californie. Quelle affaire, ce n’est ni la première, ni la dernière fois.
. Encore une affaire de
girouette ! Greta en colère et en photo contre les éoliennes au nord de la
Norvège. Elles perturbent l’activité des rennes et des Lapons. « Une transition climatique qui viole
les droits de l’homme n’est pas digne de ce nom. » Pourquoi ne
va-t-elle pas à Dieppe pour faire face au grand projet d’installation
d’éoliennes. Et pourquoi pas dans toutes régions où les multinationales
s’éclatent financièrement en vendant du vent à des élus souvent corrompus.
. Grotte Cosquer, dans les
calanques. Qui se souvient qu’il y a 30 000 ans celle-ci était habitée et
que son entrée était 37 mètres plus bas que le niveau de la Méditerranée
aujourd’hui ? Pendant 30 000 ans la Méditerranée est montée de
1,2 mm/an. Aujourd’hui les ‘’experts’’ nous parlent de 1,5 mm/an !
. Le Gros Caillou de la Croix Rousse
à Lyon est le reste d’une moraine du Glacier du Rhône qui recouvrait la
Maurienne, la Tarentaise et la ville de Lyon il y a plus de 140 000 ans. Le
diesel de l’époque peut-être ?
. La presse locale a interrogé la météo
dans notre région en 2050 . Celle-ci nous annonce des prévisions de
température et pluie catastrophiques alors qu’à 8 jours ils ne sont pas foutus
de nous donner une prévision fiable.
Il est vrai qu’entre le
‘’ministère de la Vérité’’ et l’Education nationale les ados sont perdus.
Le ministre de l’Education nationale : « L’éducation à la sexualité est une de mes priorités depuis mon
arrivée au ministère. Pour le bien-être, la santé, la vie affective des élèves,
la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et l’égalité filles-garçons. »
Mais de quoi je me mêle ? Que nos enfants sachent lire, écrire,
compter devrait être la priorité d’un Etat digne de ce nom et pas des
illuminations woke pseudo progressistes ! Mais le poisson ne pourrit il
pas par la tête ?
BF