Ce président de Grand Lac que des histoires d'ordures ménagèrent

ON L'A LU DANS LE DAUBÉ


Comme on le souligne régulièrement ici, le gentil dauphiné (pas vraiment) libéré aixois a une joyeuse tendance à passer la brosse à reluire à la moindre occasion à Renaud Beretti, l'omnipotent et incontournable maire d'Aix et président de l'agglomération Grand Lac.

Pas la moindre inauguration d'une bordure de trottoir ou d'un lampadaire, pas la moindre annonce à grands frais de la prochaine et future plantation d'un rosier, pas un anniversaire d'une mamie, sans une photo du dit omnipotent avec des commentaires élogieux et force compliments à son adresse.
Et pourtant,  pour une fois qu'il y a un sujet qui s'écarte des banalités habituelles et qui retient l'attention sur une pleine page du daubé, le Béretti n'est pas cité! Pire, c'est un obscur et quasi inconnu vice président de la CALB Grand Lac qui est mis en avant. Confer cet extrait:


Etonnant, non?
En fait pas vraiment étonnant quand on découvre le sujet et le ton de l'article. Pas étonnant quand on lit les commentaires peu flatteurs et empreints d'une saine colère des "professionnels" de la restauration aixoise qui n'apprécient pas cette décision prise par le président de la CALB:


Quant au titre de l'article, on ne sait pas si c''est fait exprès, il est à lui seul un vrai appel à la rébellion: Grand Lac lâche....
C'est presque un programme!

En fait Beretti avait tout simplement décidé qu'une vingtaine de restaurateurs d'Aix-les-Bains ne verraient plus leurs déchets ménagers collectés par la collectivité Grand-Lac et qu'ils allaient devoir se débrouiller tout seuls, quoi qu'il leur en coûte comme dirait le macron. Mais voilà, le Béret' n'assume plus cette décision et les dégâts qu'elle va provoquer dans et autour de la profession. Alors, Beretti a emprunté au macron cette autre entourloupe: ce qui va bien, c'est moi, ce qui ne va pas c'est les autres. La légitime colère des restaurateurs, il ne veut pas l'assumer.

Il est vrai qu'après deux années de confinement, avec la multiplication par trois ou quatre des factures d'énergie, avec la difficulté de recruter du personnel et l'augmentation des charges, sans oublier la crise, pas seulement financière, qui s'installe, les restaurateurs n'avaient vraiment pas besoin de ce coup tordu. Et ils ne vont sans doute pas se contenter de jérémiades dans la presse locale.

C'est en temps de tempête qu'on reconnaît les bons capitaines. Au premier coup de vent le Béret', lui, a tendance à se réfugier dans la cale.
D'ici à ce que demain il désavoue son vice-président et les cadres de l'agglo pour sauver la face.
En s'écriant..? Ah les ordures!