Des dizaines de millions de Français dans les rues pour manifester le 1er mai prochain?

C’est à portée de volonté, il suffit d’y croire.


Selon la presse bien informée, l’insomniaque macron aurait donc programmé au beau milieu de la nuit la « loi retraite », ceci juste quelques heures après le blanc-seing donné par Fabius dont le sang (contaminé?) n’avait fait qu’un tour.


Du coup les syndicats sont encore plus remontés et prévoient une manifestation monstre à l’occasion du 1er mai. Avec sans doute de nouvelles violences en perspective tant du côté de pseudos manifestants blacblokés que de quelques excités en uniforme.


Il y aurait pourtant un moyen de contourner ce risque. Un moyen si simple qu’on se demande comment nos révoltés professionnels n’y ont pas pensé.

Il suffit pourtant de connaître la loi qui gère les manifestations et de l’appliquer stricto sensu (et non pas stricte aux sangsues comme le souhaitent les amateurs d’hémoglobine). On explique.


Pour manifester légalement, sans encourir les foudres de la loi, il suffit d’aller déposer en mairie, au moins 48 heures plus tôt, une déclaration signée par l’organisateur et indiquant le jour, l’heure et le parcours de la dite manif. Et de se munir du récépissé de déclaration. C’est tout.

A partir de ce principe, n’importe quel citoyen peut organiser une manifestation, en son nom ou à celui d’une association déposée ou pas.

Dès lors il suffirait que dans toute la France, y compris dans de petites communes, des citoyens lambda aussi bien que des formations structurées, déposent le 28 avril dans les mairies des déclarations d’intention de manifester. Ces déclarations pourront être suivies, ou pas, d’une vraie manifestation avec quatre, trente-trois, quatre-vingt-quinze, deux mille, dix mille ou davantage de participants.

Quel serait l’intérêt d’une telle manoeuvre? C’est simple. 
Il suffit d’imaginer la perplexité des préfets et du ministre pour définir dans quelles villes, dans quelles communes, dans quels quartiers et dans quelles rues poster des miliciens armés comme des Robots Cops pour encadrer les manifestants. C’est quasiment mission impossible. 
Du coup plus de violences, plus de blackbloks, plus d’excités en uniforme pour matraquer ou assommer de balles de défense des innocents, plus de destructions de biens publics ou privés. La force tranquille comme disait l’autre.

Avec en prime la possibilité, pour tout citoyen mécontent de l’actuel pouvoir politique, de manifester pacifiquement tout près de chez soi, voire sur son lieu de villégiature. 
Ainsi, en ce week-end du premier mai 2023 il y aurait peut-être dix, vingt ou davantage de millions de Français mécontents à le clamer tranquillement dans les rues. Une sacrée claque pour les dirigeants actuels et leur macron de guide si peu spirituel.

C’est tellement simple qu’on se demande pourquoi les grands leaders nationaux n’y ont jamais pensé.


Dr Drefu