QUAND ÇA VEUT PAS, ÇA VEUT PAS!

CES ÉLUS MUNICIPAUX AIXOIS QUI ONT LES YEUX PLUS GROS QUE LE CERVEAU



C'est une information parue dans le Journal du Bâtiment qui révèle en ce mois de novembre l'énième report aux Anciens Thermes des travaux annoncés, à maintes reprises, par une municipalité aixoise à l'évidence dépassée par les évènements.


Dix huit ans que la mairie s'est engagée à racheter les Anciens Thermes à l'Etat. Six ans qu'elle s'est engagée à les revendre à Bouygues avec beaucoup de pertes et aucun profit. Quatre ans qu'on promet le lancement des travaux pharaoniques...
Et c'est encore reporté sine die. En tout cas, pas avant 2025!
Pour quelle raison cette fois? Parce qu'on se serait aperçu qu'en creusant le sous-sol pour faire le parking (
indissociable du lancement des travaux) on risquait de détruire le réseau des eaux thermales.
Ce recours est lié à la création de l'extension du parking de l'hôtel de ville de 125 places supplémentaires destinée aux usagers des commerces et bureaux, celui des résidents ne posant aucun problème car construit sous les anciens thermes excavés dans les années 1930. Le recours porte sur le percement de ce parking pouvant potentiellement altérer la circulation des eaux thermales. (extrait du Journal du Bâtiment)
Mais personne n'y avait donc pensé avant?
C'est une vraie histoire de con. Con comme contribuable, celui qui, depuis dix huit ans n'arrête pas de payer la note de ces inconséquences, laquelle note s'élève à près de 20 millions d'euros et va encore grimper.

Néanmoins, quand on voit ce que le promoteur Bouygues a prévu de faire à la place des anciens bâtiments, on est en droit de se demander si ce ne serait pas un bien que ce recours aboutisse à l'annulation du permis de construire et donc de cette horreur végétale-béton. Sans parler du désordre que ces travaux créeraient dans la ville.

Rappelons aux Aixois sans mémoire qu'il y a 23 ans, les Thermes nationaux accueillaient encore près de 30.000 curistes par an, qu'ils employaient 600 personnes et en faisaient vivre deux fois plus et qu'ils ne coûtaient pas un cent à la collectivité locale. C'était avant que Dord et sa clique à claques prennent le pouvoir et le conservent encore aujourd'hui par successeurs auto désignés.
Il faudra quand même qu'un jour quelqu'un se demande comment des Aixois censés être sensés ont pu laisser aussi longtemps une telle bande d'incapables se prendre pour des génies.