MACRON OSCILLE ENTRE LE TRAGIQUE ET LE VAUDEVILLE

MA FEMME S'APPELLE MAURICE


On ne sait plus où l'attendre. Il nous avait déjà fait le coup du "Nous sommes en guerre" contre un virus qui s'est finalement avéré moins nocif que ceux de la grippe ordinaire.
Montant de plusieurs crans dans la tragédie antique, il vient de nous promettre une guerre, une vraie cette fois, avec la Russie, avec les conséquences que l'on devine.

Mais sa dernière trouvaille laisse pantois la plupart des observateurs honnêtes et un peu réfléchis.
Sortant d'une cérémonie bidon d'inscription d'une loi dans du faux marbre, macron s'est confessé au micro d'un journaliste (sic) qui a rapidement diffusé ses propos bouleversifiants!

Le président de la république en exercice a littéralement déploré que certains, par "machisme" puisse affirmer que son épouse, Brigitte née Trogneux, ne serait pas une femme mais un homme transgenre.
Et une bonne parie de la presse aux ordres a repris à son compte cette "information"


Par exemple sur Bouffon FM, pendant de longues minutes, les chroniqueurs (les gros niqueurs?) patentés de la maison n'ont pas hésité à fustiger ces ignobles gens ("d'extrèmedrouate et poutiniens" bien sûr) qui osent prétendre que madame la présidente serait un homme.

Mais, ce faisant, ces imbéciles patentés, en parlant aussi longuement et avec tant d'acharnement de ce qu'ils considèrent comme une ignoble fausse nouvelle, pouvaient-ils ignorer qu'ils la répandaient, cette fausse nouvelle, auprès d'un public qui n'en avait jamais peut-être entendu parler. Etonnant, non?


Parallèlement on peut surtout se demander pourquoi macron a-t-il trouvé opportun de mettre soudainement sur la place publique cette "fausse nouvelle" qui laissait pourtant l'immense majorité des Français indifférente? Est-ce pour détourner l'attention alors que la France connaît la pire crise politique, économique et financière depuis des décennies? Est-ce pour annoncer une campagne de répression sans merci, avec des lois liberticides, contre  tous les réseaux qui échappent encore au contrôle des pouvoirs politiques et financiers? En prenant néanmoins ce risque qu'évoquait le cardinal de Retz: "On ne sort de l'ambiguïté qu'à ses propres dépens."
Un chose apparaît toutefois désormais évidente...

Si Brigitte Trogneux épouse macron se sent vraiment atteinte par une rumeur qui prétendrait qu'elle ne serait pas ce qu'elle prétend être, mieux que des lois répressives, mieux que des plaintes inutiles qui ne vont jamais jusqu'au bout, qu'elle accepte de renoncer à cette grande pudeur dont elle a toujours fait preuve vis à vis de sa vie avant sa rencontre avec macron quand il avait 14 ans, soit à peu près le même âge que ses propres enfants.

L'épouse du président fait partie de cette génération (presque celle de l'auteur de ces lignes) qui a connu les premiers camescopes ou les appareils pollaroïds. Une génération qui avait toujours un appareil photo sous la main pour saisir en instantané les plus beaux moments de la vie, une naissance, une première dent, une première balade à vélo, un apprentissage de la natation, la construction de châteaux de sable sur la plage et autres anniversaires. Comme tous les parents de cette génération nous avons tous des albums photos pleins de ces jolis souvenirs où l'on nous voit, parents et enfants ensemble, sourire à la vie. Ils sont autant de témoins irréfutables de ce que nous sommes et de ce que nous fûmes et ils sont faciles à exposer. Alors..?

Personnellement, si demain j'avais une quelconque notoriété et qu'une rumeur persistante prétendait que ma femme est un homme, je m'empresserai d'abord d'en rire. En tout cas, je ne l'évoquerais jamais pour m'en plaindre. Et si cela m'occasionnait la moindre gène dans mon couple, alors je n'hésiterais pas à ouvrir, à quiconque le souhaiterait, mes albums souvenir, ceux que j'ai plaisir, des décennies plus tard, à montrer à mes relations nouvelles ou anciennes quand l'occasion s'en présente.

Ou alors j'enfourcherais mon scooter et j'afficherais mes convictions:

 Opticon

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https://www.aixlesbains-lejournal.fr/article/20240324-1063-ma-chronique-macronique-nique-nique.html