UKRAINE, ET SI NOS ELUS NOUS EXPLIQUAIENT. (1ère partie)

Nos élus ont des armes de tromperie massive.


Beretti, en 2016, primaire pour la présidentielle: ‘’Soutenir Sarkozy est un choix naturel.’’. Celui-ci rêvait d’être le premier chef d’état battu à reconquérir son trône. Ce fut une véritable humiliation.
Grâce à Sarkozy, ses talonnettes, ses Ray Ban et son t-shirt NYPD, les fous de guerre, sont prêts à tout !
N’est-ce pas lui qui a fait voter par nos élus coupables de haute trahison le traité de Lisbonne, en 2007, refusé par le référendum de 2005, et la réintégration de la France dans l’OTAN, en 2009, sans consultation des citoyens ?
Sans Sarkozy, le Petit Poudré bunkérisé ne jouerait pas au maître de guerre menaçant d’envoyer nos enfants se battre en Ukraine sachant qu’ils seront très vite pulvérisés. Sans lui, nous n’aurions pas les problèmes ukrainiens en plus des nôtres.
Avec Maastricht la démocratie, en Europe, n’a jamais existé. Tout est déjà joué !
Sans être gaulliste ou mitterrandiste, il faut reconnaître que ce sont les seuls à avoir été suffisamment cultivés pour comprendre une géopolitique complexe.
.  C. de Gaulle. A propos de l’entrée de la France dans l’Europe et l’OTAN. ‘’L’Europe nous fera entrer dans une République nouvelle qui s’écroulera aussitôt et la France devra subir une confusion de l’Etat plus désastreuse encore que celle qu’elle connût autrefois.’’. ‘’Une alliance, oui, mais pas l’Otan, pas l’organisation militaire intégrée aux ordres des Américains.’’
.  F. Mitterrand. ‘’La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. (Grave erreur de sa part, cette guerre fait des morts de façon directe et indirecte.). Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue., une guerre permanente, et pourtant une guerre à mort. Les Etats-Unis nous font payer leur chômage et leur déficit pour leur permettre une politique qui nous écrase.’’
.  M. Sapin. Un clown comme notre république en produit tant : ‘’Le traité d’union européenne se traduira par plus de croissance, plus d’emplois, plus de solidarité, plus de paix.’’  Il a été : ministre des finances, du travail, de la fonction publique, de la justice ! On en voit les résultats catastrophiques …

R. Beretti, expliquez nous la guerre en Ukraine.
C’est apparemment bien trop complexe pour les français moyens que nous sommes et bien trop couillons pour y comprendre quelque chose, comme on ne cesse de nous le répéter. Au point que l’on ne nous demande jamais notre avis sur rien. On essaie d’écouter les experts en expertises qui sévissent dans les débats sur toutes les chaînes TV. Les journalistes nullissimes imbus d’eux-mêmes, les vieux généraux de salons et autres invités d’associations subventionnées, seraient plus utiles comme jurés sur TF1 dans leurs jeux débiles que dans tous ces débats de mégalos ignares.
Beretti devrait pouvoir nous expliquer pourquoi et comment l’Occident en est arrivé là. Il est responsable départemental LR, il y a été conseiller national. Ce parti a accompagné l’évolution géopolitique de l’Europe depuis la chute de l’URSS. Notre maire a pris fait et cause en accueillant des réfugiés, à nos frais, et a arboré fièrement le drapeau de l’Ukraine sur le fronton de la mairie. (Avant de l’enlever.)

Dans les écrits officiels, on trouve d’autres discours.
Rappel, chute du mur de Berlin : 9 novembre 1989.
9 février 1990. A Moscou. Réunion du secrétaire d’Etat américain, James Baker, E. Chevardnadze, ministre des affaires étrangères soviétique et M. Gorbatchev.
.  Gorbatchev. ‘’L’OTAN et le pacte de Varsovie doivent devenir des structure plus politiques que militaires. Les 4 forces d’occupation de l’Allemagne doivent garantir que l’Otan n’ira pas plus loin.’’
James Baker. (A trois reprises.). ‘’La juridiction militaire actuelle de l’OTAN ne s’étendra pas d’un pouce vers l’est.’’. ‘’En supposant que l’unification de l’Allemagne ait lieu, préférez-vous une Allemagne unie en dehors de l’OTAN, indépendante et sans troupes américaines ou une Allemagne unie gardant ses liens avec l’OTAN, mais avec la garantie que les troupes de l’OTAN ne s’étendront pas à l’est de la frontière actuelle ?’’
Gorbatchev. ‘’Il va sans dire qu’un élargissement de la zone OTAN n’est pas acceptable.’’
James Baker. ‘’Nous sommes d’accord avec cela.’’
10 février 1990. A Moscou. Kohl rassure Gorbatchev.
.  Kohl. Il assure : ‘’Nous pensons que l’OTAN ne devrait pas élargir sa portée. Nous devons trouver une résolution raisonnable. Je comprends bien les intérêts de l’Union soviétique en matière de sécurité.’’.
Gorbatchev. ‘’C’est une question sérieuse. Il ne devrait y avoir aucune divergence en matière militaire. Ils disent que l’OTAN va s’effondrer sans la RFA. Mais, sans la RDA, ce serait aussi la fin du pacte de Varsovie.’’.
18 mai 1990. J. Baker va à Moscou pour démontrer à Gorbatchev que ses positions sont prises en compte.
.  Baker. ‘’L’OTAN va évoluer pour devenir davantage une organisation politique. Nous nous efforçons, dans divers forums, de transformer la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, (CSCE future OSCE), en une institution permanente qui deviendrait la pierre angulaire d’une nouvelle Europe.’’
.  Gorbatchev le prend au mot : ‘’Vous dites que l’OTAN n’est pas dirigée contre nous, qu’il s’agit seulement d’une structure de sécurité qui s’adapte à la nouvelle réalité. Nous allons donc proposer de la rejoindre.’’
25 mai 1990. A Moscou, Mitterrand rencontre Gorbatchev.
.  Mitterrand. ‘’Je tiens à vous rappeler que je suis personnellement favorable au démantèlement progressif des blocs militaires. Je l’ai toujours dit : la sécurité européenne est impossible sans l’URSS. Non parce que l’URSS serait un adversaire doté d’une armée puissante, mais parce que c’est notre partenaire.’’
16 juillet 1990. Dernier acte politique. A Arhiz, réunion Gorbatchev et Kohl. En échange du retrait des troupes soviétiques de la future Allemagne unie et membre de l’OTAN, Kohl s’engage devant Gorbatchev ‘’à accepter les frontières de 1945 (ligne Oder-Neisse), à n’avoir aucune revendication territoriale, à diminuer de la moitié les effectifs de la Bundeswehr et à renoncer à toute arme ABC.’’
12 septembre 1990. L’accord est scellé à Moscou sur la réunification de l’Allemagne précisant que ‘’Des vecteurs d’armes nucléaires étrangers ne seront pas stationnés dans cette partie de l’Allemagne et n’y seront pas déployés.’’ Les soviétiques renâclent. Les allemands rajoutent à propos de ‘’déployés’’ : ‘’L’Allemagne unie tranchera en prenant en compte les intérêts de chaque partie contractante.’’
Début 1991. Début des premières demandes d’adhésion à l’Otan. Le secrétaire général de l’OTAN, Wörner, annonce que 13 membres de l’Otan sur 16 se prononcent contre l’élargissement de l’OTAN, ‘’Nous ne devons pas permettre l’isolement de l’URSS.’’ Gratchev, conseiller de Gorbatchev ‘’déplore la vieille politique du cordon sanitaire. La position des faucons américains est bien moins admissible, révélant une profonde ignorance de la réalité et une incapacité à sortir des carcans idéologiques de la guerre froide.’’
Juillet 2015. Face au réalisateur américain Oliver Stone, Poutine évoque cet épisode des relations internationales : ‘’Rien n’avait été couché sur le papier. Ce fut une erreur de Gorbatchev. En politique tout doit être écrit, même si une garantie sur papier est aussi souvent violée. Gorbatchev a seulement discuté avec eux et a considéré que cette parole était suffisante. Mais les choses ne se passent pas comme cela.’’

Nos élus locaux peuvent-ils nous aider à comprendre ?
Notre petit monde politico médiatique est le champion du monde de la déconnection et de la soumission.
La France ne se serait elle pas grandie si elle avait agi pour éviter cette guerre plutôt que d’y participer, même indirectement. L’Ukraine n’est ni dans l’UE ni dans l’OTAN, n’avait pas de traité de défense avec la France et il n’y avait pas non plus d’intérêts financiers importants comme les Américains. (Ex : BlackRock y est propriétaire de 30% de terres à blé)

(A suivre)

BF