L'Édito: J'irai quand même voter dimanche

PAS POUR MAIS CONTRE


Parmi les quelques millions de Français qui se dérangeront dimanche pour aller glisser un bulletin dans une urne (funéraire?) je me demande combien le feront avec le même état d'esprit que le mien. C'est à dire sans illusion.

Journaliste depuis les années soixante dix, ayant, par surcroît, touché aussi un peu à la politique, c'est dire si j'en ai entendu des conneries dans ma vie. Et ce que je viens d'entendre au cours de cette (heureusement) brève campagne électorale n'en est qu'un sinistre condensé.

Tant et si bien que c'est beaucoup moins, voire pas du tout, en faveur d'un candidat que je m'apprête à voter mais contre...
CONTRE ce qui représente tout ce que j'ai détesté (pour rester dans l'euphémisme) depuis sept ans

Car si à l'instar de tout électeur un peu averti je ne crois pas un mot des promesses faites par les deux camps opposés au camp sortant, je suis surtout animé par la seule volonté de manifester mon rejet de la Clique à macron emmanuel. En acronyme, la Came.

Car je ne saurais jamais pardonner à la came d'avoir mis le pays dans l'état dans lequel elle s'apprête à le laisser.
Je n'oublierai pas les ventes (les bradages) de nos plus beaux fleurons de l'industrie française (confer Alstom) et l'abandon de notre souveraineté (3200 milliards de dettes) au profit d'une secte mondialiste oligarchique.
Entre autres, je n'oublierai pas le matraquage, l'éborgnage, des Gilets jaunes infestés par des blackblocks manipulés par un pouvoir black-ballant et s'en servant comme prétexte.
Je n'oublierai pas à quel point le roi de la came a su exploiter une fausse pandémie créée de toute pièce par un virus fabriqué en laboratoire pour nous priver de liberté. Pour nous humilier avec des auto-attestations, des interdictions de s'asseoir, de rester debout, de se promener dans la nature. Pour laisser mourir sans soin et sans visite des vieux dans des Ehpad. Pour priver des enfants d'école et de sortie pendant des semaines. Pour avoir imposé des mesures (masques, distanciations, etc) qui ne servaient à rien...
Je n'oublierai pas que le roi de la came, ce grossier personnage, a déclaré qu'il voulait m'emmerder parce que je refusais de me faire injecter un produit dont on sait maintenant que non seulement il ne protégeait pas mais que ses effets délétères se font tragiquement sentir, y compris à long terme.
Je n'oublierai pas que le même représentant de la came a provoqué l'effondrement de l'économie française avec son koakilencoute imbécile.
Je n'oublierai pas qu'il nous a engagés dans un conflit avec la Russie (notre ex-partenaire) pour défendre un régime ukrainien indéfendable alors qu'avant lui la France, pays de la diplomatie, avait souvent su jouer son rôle de médiateur ou de modérateur dans les conflits guerriers.
Non, je n'oublierai pas que ce président a été, à notre pays, ce qu'étaient jadis les invasions de sauterelles suivies d'une peste noire.

Donc dimanche j'irai voter CONTRE. Car je ne fonderai aucun espoir envers le camp représenté par celui dont j'aurai mis le bulletin dans l'enveloppe.
Et je crois que nous serons nombreux dans ce cas.

Mais restons confiants quand même. Depuis qu'elle existe comme nation la France a traversé bien des drames et a su toujours rebondir. Même si, pour cela, il lui faut d'abord toucher le fond.

Jacques Girard