C'est sûr que le macron aurait bien aimé pouvoir choisir la présidente de la Communauté européenne au poste de Premier Ministre de la France mais ce rôle étant réservé à un Français de nationalité il a dû se rabattre sur le clone de la blonde Ursula, à savoir le blanc et inconsistant Michel Barnier, son clone européen.
Rien que la lecture de sa page Wikipédia explique pourquoi ce type ne fera pas d'ombre au macron. Barnier n'a jamais rien fait d'autre que de la politique. Et il a toujours respecté la doxa du moment, quand bien même la dite doxa évoluait...
Ainsi, après de vagues études commerciales ne débouchant sur rien, Michel Barnier a vite trouvé sa vocation, à savoir politichien. Un brave toutou qui s'évertuera à ne jamais contrarier personne.
En 1973, tout juste âgé de 22 ans, il devient le plus jeune Conseiller général de France en se faisant élire à Bourg Saint Maurice sous l'étiquette du RPR. Cet Isérois de naissance venait de découvrir la Savoie et sa voie en même temps.
Et depuis il est passé partout là où il y avait du fromage à grignoter. Député de la Savoie en 1978 à 27 ans et puis Sénateur de la Savoie à partir de 1995. Entretemps il était passé par le gouvernement de Chirac comme ministre de l'environnement en 1993. Jusqu'en 2009 il fut ainsi quatre fois ministre, y compris ministre de la pêche. Seuls, peut-être, quelques pêcheurs du lac du Bourget se souviennent du passage de cet iséro-savoyard à ce poste.
Le RPR ayant du plomb dans l'aile au niveau national, Barnier se tournera alors vers l'Europe. Il deviendra député européen en 2009,puis commissaire européen jusqu'en 2014, puis négociateur européen chargé de négocier le Brexit jusqu'en 2019, date à laquelle il se fera griller la politesse par l'Ursula. Layen le supplantera lors de l'élection à la Présidence de la Commission.
Depuis, malgré quelques tentatives vite avortées de reparaître au premier plan, à 73 ans il attendait encore son heure.
Le macron ne pouvait donc pas trouver plus falot que ce personnage dont on dit volontiers qu'il est très consensuel (même si les méchantes langues disent qu'il en mérite plus la première syllabe que les deux dernières).
Bref, comme on dit en langage familier, avec un Barnier Premier ministre c'est le Barnum macroniste qui continue.
La France s'enfonce inexorablement.
NDLR: Est-il vraiment utile de préciser que l'article ci-dessus n'est pas un copié-collé d'un article à paraître demain dans le dauphiné... libéré