A l'évidence avec son article de ce samedi 28 décembre le Dauphiné ne fait pas de cadeau à R. Beretti
Eh, oui, la mairie (via les contribuables) va encore dépenser un million d'euros pour la Rotonde. Oui, on a bien écrit encore car à Aix-les-Bains la Rotonde c'est une longue histoire qui tourne en rond. Et les Aixois n'arrêtent jamais de payer.
Ils ont commencé à payer dans les années trente et jusqu'aux début de ce siècle. C'est en effet la mairie aixoise qui, à l'origine, a financé la construction des bâtiments sur un terrain (le Parc des Thermes) cédé à l'Etat en 1933 par un généreux mécène. C'est aussi la mairie qui a ensuite financé les différents travaux d'agrandissement ou d'entretien des bâtiments, ceci jusqu'au début de ce siècle.
Quand, en 2012, l'Etat a vendu (bradé) le patrimoine thermal, le Parc des Thermes, domaine public depuis toujours, a d'abord fait partie des lots qui devaient être cédés à Valvital avec toutes les autres propriétés immobilières. Pour pouvoir continuer à en disposer la mairie a dû alors négocier avec Valvital au prix de quelques centaines de milliers d'euros. Parallèlement, la mairie a aussi été contrainte de racheter à l'Etat, pour près d'un million d'euros, les bâtiments de la Rotonde dont elle avait pourtant financé la construction et l'entretien. Enfin, et sans doute pas à la fin, après des négociations hasardeuses avec un précédent occupant, la mairie va encore devoir débourser plus d'un million d'euros pour re-financer des travaux indispensables.
Tout cela parce qu'à partir de 2005, le tandem Dord-Beretti a pris en mains les destinées de la Ville. Sans la vente (le bradage) du patrimoine thermal encouragé par ce triste binôme, la Ville aurait pu économiser quelques trois millions d'euros tout en continuant de percevoir des royalties de la location de ce bien immobilier lui appartenant.
A tout ceci, bien entendu, vient s'ajouter la perte évaluée entre 15 et 20 millions d'euros suite au rachat et la revente à perte des bâtiments des Anciens Thermes par le tandem Beretti-Dord.
On pourrait en faire des choses aujourd'hui avec 20 millions d'euros dans les caisses!
Ah, si les Aixois savaient..
Souvenirs, souvenirs: