Monsieur le maire, Président de l'OPAC
Une humanité exceptionnelle chez le pape François semble vous avoir subjugué lors de votre échange personnel avec celui-ci au Vatican en 2016, tel que vous le décrivez dans l’article détaillé que le Dauphiné-Libéré vous a consacré à ce sujet, dans son édition d’hier, 29 avril 2025, afin que personne n’en ignore.
Extrait du DL du 29 avril
Nous sommes ravis que vous ayez pu approcher, d’une manière un peu forcée comme vous le reconnaissez, une telle source de grâce et ne pouvons qu’espérer qu’elle vous amène à faire preuve, à votre tour, et à titre exceptionnel, de cette humanité en renonçant à l’assignation que vous avez adressée à Madame Suzanne GIRARDIN pour la faire condamner à payer injustement à la grosse structure que vous présidez, l’OPAC de la Savoie, l’énorme somme de 1 Million 156 000 euros.
Vous l’avez fait parce que celle-ci a osé contester la régularité d’un arrêté de lotir du maire de Voglans accordé explicitement, et à plusieurs reprises dans cet arrêté, à une personne décédée avant même le dépôt du dossier et faussement présentée comme un représentant de l’OPAC de la Savoie…
Le décès de cette personne avant même le dépôt de ce dossier par les services de l’OPAC de la Savoie annulait conformément à l’article 2003 du code civil, le mandat que celle-ci vous avait accordé mais que l’OPAC de la Savoie a continué à utiliser jusqu’à la délivrance du permis plus de 7 mois après le décès, bien connu pourtant de la mairie de Voglans qui avait délivré le permis d’inhumer avant même le dépôt de votre dossier…
Faut-il ajouter que l’article 2 de cet arrêté du maire de Voglans insiste faussement sur l’obligation de respecter la réglementation du plan de prévention des risques d’inondation ( PPRI) du bassin aixois alors que votre terrain se trouve sur les hauteurs de la commune où il n’y a jamais eu de PPRI et que la partie basse de la commune a seulement été soumis au PPRI du bassin chambérien et non pas aixois ???
Madame Suzanne GIRARDIN a aussi contesté le fait qu’une des limites de votre projet d’immense lotissement venait empiéter sur sa parcelle en chevauchant notamment une treille de vigne plus que centenaire et qu’un chemin d’accès à votre projet de lotissement passait sur sa parcelle.
A-t-elle donc, après cela, abusé de son droit à ester en justice comme vous le souligner pour justifier votre demande exorbitante marqué au coin d’une inhumanité exceptionnelle ?
Espérons que ce contact avec l’humanité exceptionnelle que vous avez admirativement décelée chez le Pape François fera jaillir chez vous une once de celle-ci et vous fera renoncer, avant le 22 mai prochain, date à laquelle vous avez assigné Madame Suzanne GIRARDIN devant le tribunal judiciaire de Chambéry, à poursuivre cette action !
Je vous prie d’agréer, Monsieur le maire et président, l’expression de mes sincères salutations
Marcel GIRARDIN