A ce jour, la presse nous vend 13 candidats pour la présidentielle de
2027 ! Nous en avons 10 qui sont au pouvoir depuis des lustres et à qui
l’on doit l’état du pays, 2 ‘’fils de’’ gugusses qui ont aidé à sa démolition et
que l’histoire devrait vite oublier et 1 jeune inconnu, qui n’a jamais été au
gouvernement, mais qui représenterait le plus grand danger.
On en présente quelques-uns qui valent
le détour !
Pour aller plus loin, quand
Ruffin et Macron se partageaient les rôles sur un dossier social
sensible !
Brel : ‘’Faut vous dire, Monsieur, Que chez ces
gens-là, On n’vit pas, Monsieur, On n’vit pas, On triche. ‘'
Ecopla ! On va se battre pour nous, les ‘’sachants’’, pas pour des
gens qui ne sont rien !
Le pire ? C’est qu’il y a ‘’des gens qui ne sont rien’’ qui votent
pour des gens qui sont des ‘’moins que rien’’ !
En septembre 2016. Macron n’était plus ministre de l’Industrie mais
président de son parti politique ‘’En marche’’ et Ruffin n’était pas encore
député .
Le 12 septembre 2016, Ruffin et des salariés
d’Ecopla rencontrent Macron à son QG de précampagne présidentielle.
Le futur candidat à la présidentielle et son copain, futur candidat aux
législatives, se mettent d’accord sur une stratégie de communication, à
intérêts partagés, sur l’entreprise Ecopla qui doit fermer ses portes et
licencier tout le personnel. Ils mettent au point une vieille pratique
syndicale et politique, que pourtant les deux condamnent.
On a noté qu’il y avait déjà eu, chez Ecopla, un défilé de ministres et
autres politocards. Les Hamon, Duflot, Mélanchon, éternels brasseurs de vent
attirés par les caméras. Qu’ont-ils fait ? Comme d’habitude, rien !
Ecopla. La discussion enregistrée
entre Macron et Ruffin.
A priori, cette discussion a bien eu lieu. Elle a été rapportée, avec les
mêmes termes, par des organes de presse de droite et de gauche.
. Ruffin. « Moi je pense
que, si on réfléchit stratégie, que vous soyez vivement interpellé et
publiquement par les salariés d’Ecopla, ça fera un épisode. Et ensuite, que
vous y répondiez en disant ‘’Moi je suis prêt à aller me déplacer sur place…’’
Bin, ça fait un deuxième épisode. »
.
Macron.
« Ok. OK.
.Un. On échange sur le dossier.
.Deux. On vous tient au courant
des avancées.
.Trois. Vous, vous m’interpellez
publiquement.
.Quatre. Dans la foulée, on cale
ensemble une date de déplacement. Le 5 octobre ou fin septembre et on voit
comment on la communique ensemble. »
.
Ruffin. « Et je pense qu’on sort d’ici en n’étant pas
contents. »
.
Macron. « Oui. En disant ‘’Vous avez fait part de …’’
voilà. »
.
Ruffin. « Le silence, tout ça, voilà. »
Cette séquence a été enregistrée au QG de campagne de Macron. Ruffin était
accompagné par des syndicalistes d’Ecopla venus plaider la cause de leur
entreprise. Ceux-ci étaient donc bien associés à la discussion avec Macron.
La suite de l’enfumage.
Le 14 décembre 2016, Ruffin et la CGT organisent un grand meeting où Ruffin
fait le chauffeur de salle : ‘’Ecopla
vivra’’.
La fin de l’histoire. A cette date la fermeture était déjà actée !
Mais l’important est que, peu après, Macron est élu président de la
République et Ruffin député ! Et les employés d’Ecopla ? Tout le
monde s’en fout … Au chômage !
Les imposteurs ont pris le
pouvoir.
Nous ne sommes plus dirigés par le sabre et le goupillon, mais par la
sainte alliance du capital financier et du gauchisme de salles de rédaction. La
kleptocratie est en place avec une extrême gauche qui retape tout et surtout le
pire et une fausse droite docile qui attend sa gamelle en récompense.
Les responsables ? Les électeurs qui se sont retranchés des réalités.
Ils ont comme seules perspectives la nouvelle version du smartphone, la
retraite à 60 ans, le ‘’vendredi noir’’, la grand-messe du 20 heure sur les
chaînes publiques et la dernière niaiserie Netflix . En somme, le néant, plus
l’électricité en attendant la ruine.
Quand comprendront-ils que pour traverser le désert, il faut choisir un
dromadaire, pas une chèvre.
Dernière minute !
Le daubé, du 22 novembre 2025, ose encore nous sortir ce
type d’article ! Des années d’escroqueries.
Le ministre délégué à
l’Industrie, est venu à Montricher-Albanne sur le site de Ferroglobe ! Ce site est
à l’arrêt depuis octobre, à cause de la concurrence Chinoise. La commission
européenne, (une armée de nullissimes fonctionnaires de type soviétique,) protège
le ferrocilisium, mais pas le sicilium. L’avenir du site et celui de ses
employés s’est décidé à Bruxelles ! Mais le ministre ‘’a bon espoir, Bruxelles a
du bon sens.’’. (Il n’a jamais travaillé, mais il a un Dess de
communication politique !) Les députés locaux étaient à ses côtés ainsi
que l’inénarrable Repentin … . Le ministre a rappelé que ‘’le site a un avenir à condition qu’il soit dans un cadre juste et pas
dans une concurrence internationale débridée.’’
Nos élus locaux sont responsables et coupables de cette concurrence
devenue folle! Ils se sont assis sur les résultats du référendum de 2005 qui
détruit ce pays et ils ont le culot de venir rencontrer les futurs chômeurs en
leur disant : ‘’osez l’industrie’’.
BF

