Elle s'appelait Céline et avait 47 ans...

mais la République ne fut pas une vache à lait pour elle et sa famille !


Elle s’appelait Céline et non pas P... ! 

Mais la différence entre ces deux femmes ne s’arrête pas à deux prénoms ; elle se creuse tel un abîme devant l’injustice et la cupidité.

Céline, une agricultrice de 47 ans, a expliqué dans une lettre qu’elle n’en pouvait plus de travailler beaucoup et réussir tout juste à payer les factures. P..., au contraire, ne travaillait pas, selon ses propres déclarations, mais touchait malgré tout des centaines de milliers d’euros d’argent public versés par son politicien de mari. 

Céline vient de se pendre dans la salle de traite de sa ferme. Ce lieu où deux fois par jour pendant trois ou quatre heures, le lait arrive et... on se dit qu’il n’est pas payé comme le confiait un voisin, lui-aussi petit paysan. 

Fallait-il donc que cette mère de deux enfants soit désespérée par cette crise du lait pour en arriver à se pendre dans sa salle de traite ? Ce lait que les profiteurs (les financiers des multinationales et de la grande distribution) payent à coup de lance-pierres !

Dans notre France d’aujourd’hui, tous les trois jours, un paysan se suicide pendant que les aigrefins, sans foi ni loi, du système politico-administratif s’enrichissent ! 

Et il ne faudrait pas souhaiter un vaste coup de balai dans les écuries dorées de la République !